Après avoir relancé la mode des roadsters abordables dans les années 1990, la MX-5 se retrouve aujourd'hui bien seule à défendre cette espèce menacée. Mais Mazda compte bien proposer une cinquième génération de cette icône, qui restera fidèle au moteur thermique.
- Une hybridation seulement légère
- Un moteur essence ascendant diesel
- Un style inspiré du concept Vision Coupé
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La saga de la Mazda MX-5 ne s’arrêtera pas à l’actuelle ND : une cinquième génération, répondant au nom de code NE, serait bien en préparation.
Mazda
Une hybridation seulement légère
Contrairement à ce qu’avait pu faire craindre ce schéma, découvert en 2020, Mazda ne devrait pas adopter une hybridation trop lourde.
Heureusement, les dernières nouvelles du front sont plutôt bonnes. Il devrait bien y avoir une cinquième génération de « Miata », l’appellation de la MX-5 outre-Atlantique, et elle ne succombera pas encore aux sirènes de l’électrification. Ou du moins pas de manière aussi prononcée que ce que de premières informations laissaient craindre : seule une hybridation légère serait finalement de la partie. Pour la marque japonaise, garder un poids aussi mesuré que possible fait en effet partie des priorités. Un objectif encore inatteignable avec une motorisation 100 % électrique et la grosse batterie qu’elle nécessite d’emporter. C’est donc toujours un moteur thermique qui sera employé par cette cinquième mouture, répondant au nom de code NE. Mais Mazda retiendra cette fois l’un des plus sobres du marché : le 2.0 SkyActiv-X, déjà étrenné par la compacte 3 et le SUV CX-30.
Un moteur essence ascendant diesel
Le moteur SkyActiv-X s’alimente bien à l’essence, mais son fonctionnement évoque un diesel par moments.
Si vous ne connaissez pas encore ce quatre-cylindres essence doté d’un petit compresseur débrayable, sachez qu’il présente, dans certaines phases, la particularité d’adopter le même principe de combustion qu’un diesel. Le mélange air-carburant s’enflamme alors par auto-allumage plutôt que grâce à l’étincelle d’une bougie. L’intérêt, c’est justement de pouvoir annoncer une consommation assez proche de celle d’une mécanique alimentée au gazole sans nécessiter un système de dépollution aussi complexe. Dans la pratique, le résultat à la pompe s’est jusqu’ici révélé un peu plus mitigé qu’espéré. Mais la MX-5, déjà loin d’être gloutonne, devrait faire parler son poids plume pour rester l’une des sportives les plus sobres du marché et ainsi éviter un malus écologique aussi dissuasif que celui de sa rivale Toyota GR86.
Un style inspiré du concept Vision Coupé
Malgré une présentation qui remonte déjà à 2014, l’actuelle MX-5 a encore quelques années de carrière devant elle.
En prime, on peut compter sur les ingénieurs Mazda pour la doter d’une boîte manuelle toujours aussi réjouissante à manipuler, d’un châssis joueur et équilibrée ou d’un couvre-chef simple à replier. Le tout accompagné d’une ligne et d’un habitacle plus proches des dernières productions maison, en suivant l’influence du très apprécié concept Vision Coupé. Reste à espérer qu’ils sauront aussi donner davantage de caractère au SkyActiv-X, qui privilégie pour l’instant la souplesse au tempérament malgré ses 186 ch et ses 240 Nm. Même si les moteurs n’ont jamais été le principal atout de la Miata, l’adoption de l’actuel 2.0 de 184 ch, en 2018, a tout de même apporté un regain de hargne à hauts régimes. Quant au petit 1.5 de 131 ch, pas sûr qu’il ait encore un équivalent sur la MX-5 NE, faute de moteur SkyActiv-X de cylindrée réduite. Eh oui, l’époque n’est décidément plus favorable aux roadsters vraiment abordables.
Source : Autocar