- Clio V6, la plus exigeante, la plus touchante
- Twingo RS, l’esprit GTI a perduré
- Mégane RS dCi 175, le faux-pas ?
Du Spider de 1996 à la Mégane 4 « ultime » attendue prochainement, Renault Sport a concocté de jolis bolides. Avant que la page ne se tourne définitivement retour sur le meilleur et sur le pire.
Durant près de 27 ans, le département Renault Sport a exercé ses talents sur les Twingo, Clio et Mégane (retrouvez la saga de la Renault Mégane RS en images ). Sans oublier l’emblématique Spider précité mais aussi le bolide de course Renault RS01 animé par le V6 3.8 bi turbo développé par Nismo (le département sport de Nissan) fort de 550 ch et de 630 Nm.
Clio V6, la plus exigeante, la plus touchante
Nos essayeurs ont conservé un souvenir ému de la conduite ou plutôt du pilotage précis que requérait la Clio 2 V6 phase 2, celle précisément optimisée par Renault Sport après une première mouture « bricolée » par TWR.
Cette propulsion à moteur central, qui aujourd’hui affole les ventes aux enchères reposant sur un court empattement synonyme d’un comportement routier des plus vif nécessitait une attention de chaque instant et un contrôle exigeant sous peine de voir très rapidement l’arrière passer devant. La future Alpine 5 de 2024 sera t elle aussi sauvage ?
Twingo RS, l’esprit GTI a perduré
La Renault Twingo RS disposait d’un moteur 1.6 16 de 133 ch.© DR
Plus raisonnable, la petite Renault Twingo 2 RS forte de 133 ch était très attachante, elle a su garder l’esprit d’une GTI des années 1980, lire notre essai. Son moteur 1.6 atmosphérique à seize soupapes savait fort bien donner de la voix au-delà de 4 500 tr/min. A l’étage supérieur, la Clio 2 RS phase 2, celle de 182 ch avec un châssis sport est également bien présente dans leurs mémoires.
Mégane RS dCi 175, le faux-pas ?
Extérieurement la Renault Mégane RS dCi 175 se distingue de la version essence (225 ch) par l’absence de béquet au niveau du hayon.© DR
A contrario, la Renault Mégane 2 RS dCi 175 ch fut peut-être le faux pas… ou pas. En 2007, cette version « mazoutée » délaisse le moteur 2.0 turbo de 225 ch de la version essence qu’elle échange contre un bloc 2.0 dCi de 175 ch bénéficiant d’une valeur de couple de 360 Nm dès 2 000 tr/min. Mais on ne peut lui jeter la pierre, avant elle, la Volkswagen Golf IV GTI TDI de 150 ch s’y est aussi essayé tout comme la Mercedes-Benz C30 AMG Sportcoupé CDI.