À l’horizon 2026, les batteries de nos voitures électriques seront accompagnées d’un « passeport batterie ». Il s’agira d’un outil qui permettra de l’identifier, de la tracer tout au long de sa vie et de limiter son impact sur l’environnement.
La fabrication des batteries de nos voitures sera bientôt soumise à une nouvelle réglementation. Sous le nom de « passeport batterie » se cachent en réalité plusieurs objectifs. Tout d’abord, il s’agit de présenter une sorte de carte d’identité de la batterie. Ainsi, on pourrait retrouver de multiples informations comme les différents fabricants responsables de la cellule et son assemblage, les dates et lieux de fabrications, le nombre de cellules par pack, le type de chimie, ou encore le poids de la batterie.
Le deuxième volet se focalise sur l’aspect environnemental, avec notamment la part de matériaux recyclés dans les cellules, mais aussi leur provenance (fournisseur et pays d’extraction). En avril dernier, un consortium allemand composé de 11 sociétés (BMW, BASF, Umicore…) s’est formé afin de développer une classification commune et des normes, dont le partage des données sur les batteries. Le gouvernement allemand soutient financièrement l’initiative (à hauteur de 8,2 millions d’euros) et indique que cet outil faciliterait le recyclage des matières premières.
Voici un exemple de passeport batterie proposé par la GBA au Forum économique de Davos.
Un QR code sur chaque batterie
Sur cet onglet, on a accès une “fiche technique” de la batterie d’une Tesla.
Le dernier volet s’adresse davantage aux consommateurs. Cependant, il reste encore flou à ce jour, mais il pourrait donner quelques informations sur l’état de santé de la batterie SoH (State of Health), c’est-à-dire son niveau de dégradation, ou encore le nombre de cycles charge/décharge déjà subi.