Selon l'Agence internationale de l'énergie, l'explosion de la demande pour les voitures électriques - +35% cette année - va entraîner une baisse spectaculaire de leurs tarifs.
A puissance et équipement équivalent, et hors aides de l’Etat, 10 000 € séparent encore une e-208 de son homologue thermique. Cela ne durera pas, à en croire l’IEA.
L’essor rapide de l’électrique n’a pas fini de chambouler les équilibres de l’industrie automobile et de l’énergie.
Quelques 10 millions de modèles « zéro émission » ont été vendus l’an dernier, et ce chiffre devrait grimper à 14 millions en 2023, soit une hausse de…35%, la Chine absorbant à elle seule 60% de la production.
Les électriques représenteraient ainsi 18% du marché, contre 4% en 2020. Cela va vite, très vite, au point que l’IEA n’hésite pas à évoquer un véritable « boom » de la demande.
5 millions de barils en moins chaque jour
Selon l’IEA, les voitures à batterie devraient représenter 60% des ventes en Europe et aux Etats-Unis à l’horizon 2030. L’organisme a revu ses prévisions à la hausse à la faveur de la mise en place de l’Inflation reduction act, aux Etats-Unis, censé accélérer les ventes de modèles verts.
La bonne nouvelle est que cet essor rapide va s’accompagner de tarifs de plus en plus intéressants. « Nous pourrions voir la parité des prix des petites et moyennes voitures électriques en Amérique du Nord et sur les marchés européens quelque part au milieu des années 2020 », précise un responsable de l’IEA.
Par contre, les tarifs de modèles plus imposants, dotés de grosses batteries, pourraient mettre un peu plus de temps à descendre, c’est-à-dire aux alentours de 2030 à en croire l’IEA. Mais là encore, on n’est pas à l’abri de (bonnes) surprises.