Dans les années 1980, une Renault 5 Turbo coutait quatre fois le prix d’une R5 de base. L’écart sera moitié moindre pour l’héritière, la future Renault 5 E-Tech électrique qui sera dévoilée à l’automne 2023. Les enjeux et les rôles seront différents. Explications.
En 1977, le tarif d’une Renault 5 L est monté à 17 960 Francs, à l’autre bout de la gamme, la version Alpine s’échange contre 32 060 Francs. Un ratio qui va quasiment du simple au double et qui ne variera guère avec la Renault 5 Alpine Turbo facturée 55 000 Francs tandis qu’en entrée de gamme, une R5 L est passée à 30 700 Francs. Laissons volontairement de côté le cas de la Renault 5 Turbo qui au début des années 1980 valait quatre fois le prix d’une Renault 5 de base mais, à sa décharge, elle était totalement transfigurée sur le plan technique.
R5 électrique à la fois fille de Twingo, de Zoé et de Clio R.S. ?
Un peu plus d’un demi-siècle plus tard, la descendante, la future Renault 5 E-Tech électrique, dont la version de série sera dévoilée à l’automne 2023, ratissera, elle aussi, le plus largement possible. Mais sa vocation sera nettement différente, en effet, son rôle sera multiple et la « 5 » devra porter plusieurs casquette à la fois. Primo, elle devra remplacer la version électrique de la Twingo (Renault Twingo Z.E.), cette dernière ne sera pas renouvelée. Ceci signifie, une version de base affichée aux alentours de 24 000 € hors bonus.
Secundo, juste au dessus, les déclinaisons de cœur de gamme auront pour but de conserver la clientèle de la Zoé, la pionnière des électriques urbaines lancée en 2012. Tertio, dans la partie haute du spectre, Renault mettra à profit l’aspect chic de la R5 jouant au besoin sur la personnalisation, à la manière finalement de la version TX d’antan bien plus proche en prix des Alpine Turbo que du modèle de base.