Ces voitures ne sont pas commercialisées en Europe, elles sont livrées en Thaïlande, Malaisie et dans les pays du Golfe. Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables.
En effet, Daihatsu affirme avoir modifié l’intérieur des portes des prototypes avant de les envoyer au crash-test. Ainsi modifiés, les modèles n’ont eu aucun mal à valider tous les tests de sécurité, même les collisions latérales, qui auraient pu stopper net leur commercialisation.
En cas de collision latérale, la déformation de la porte crée un bord tranchant qui pourrait blesser les occupants. Pour y remédier, Daihatsu a simplement modifié la garniture de porte de ses prototypes sans toucher aux véhicules produits en série. Autrement dit, les véhicules assemblés et livrés aux clients présentent un risque qui n’a été corrigé que sur les prototypes pour passer les tests de sécurité…
Au total, 88 000 véhicules sont concernés par ce défaut. Il s’agit des Toyota Yaris Ativ produites en Thaïlande, Perodua Axia assemblées en Malaisie et Toyota Agya fabriquées en Indonésie dès juin 2023. Ces modèles sont vendus en Thaïlande et en Malaisie, mais aussi au Mexique et dans les pays du Golfe (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït, Qatar, Bahreïn et Oman).
Le patron de Toyota, Akio Toyoda, a tenu à s’excuser et a déclaré qu’une enquête était ouverte pour identifier les responsables : “Nous considérons qu’il s’agit d’un acte absolument inacceptable qui trahit la confiance de nos clients. Nous souhaitons présenter nos excuses les plus sincères à nos clients du monde entier et à toutes les parties concernées pour les désagréments et les inquiétudes qu’ils ont subis.”