En difficulté ces dernières années, Seat inscrit son avenir en pointillé. Thomas Schäfer, président du conseil d'administration et P-DG de Volkswagen, dévoile les plans pour le futur. Avec l’ascension de Cupra, il envisage que Seat devienne une marque de mobilité à l'image de Mobilize chez Renault.
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Seat envisage son avenir comme une marque de mobilité. La firme commercialise déjà un scooter électrique.
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“Nous ne tuons pas Seat. Nous devons juste décider de son avenir”. Ce sont les mots utilisés par Thomas Schäfer, président du conseil d’administration de Seat et P-DG de Volkswagen pour évoquer le futur de la marque espagnole. En difficulté depuis quelques années, Seat ne parvient pas à redresser la barre alors que sa filiale Cupra, plus rentable, prend son envol. Néanmoins, le dirigeant allemand admet avoir un plan et la volonté de transformer Seat en une marque de mobilité. Une idée qui rappelle celle mise en place du côté du Groupe Renault, avec Mobilize, par un certain Luca de Meo, ex-directeur du constructeur espagnol…
Un plan jusqu’en 2028/2029 et après ?
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La quatrième génération de la Leon, lancée en 2020, devrait passer par la case restylage d'ici 2024.
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Si l’on croit les dires de Thomas Schäfer, Seat devrait bel et bien exister “jusqu’en 2028 ou 2029”. Malgré deux dernières années dans le rouge et des ventes en constante baisse, la marque espagnole va continuer de proposer des véhicules avec un positionnement d’entrée de gamme tourné vers une clientèle jeune. Seat comptera sur la Leon restylée en 2023-2024 alors que les Ibiza et Arona seront remis au goût du jour en 2024 avec l’arrivée de l’hybridation légère.
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Premier modèle de la marque Cupra, l'Ateca sera remplacé par le Terramar à l'automne 2024.
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Et puis c’est tout. La gamme Seat va considérablement se réduire au fil du temps en raison de la montée en puissance de sa sœur Cupra. Financièrement plus viable par son positionnement supérieur, cette dernière est décrite par le dirigeant comme “l’avenir et la réinvention de Seat”. Cette nouvelle stratégie pour Seat permettra aussi à Skoda de se repositionner en entrée de gamme et d’éviter la collusion avec Volkswagen. Par conséquent, la gamme Cupra a récupéré à son compte les projets de remplacement des Ateca et Tarraco. Le Terramar, développé sur la base de l’Audi Q3, sera lancé en octobre 2024 puis suivra un grand SUV en 2025. Avant cela, le constructeur commercialisera le SUV coupé électrique, Tavascan, au printemps 2024. Et comme pour mieux distinguer les gammes, Cupra restylera en 2023 les Leon et Born.
Plus qu’un pied dans la nouvelle ère de la mobilité
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Ce petit véhicule n'est pas sans rappeler la Renault Twizy ou le Mobilize Duo. Cette Seat Minimo électrique est conçue pour se déplacer en ville.
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Si le président du conseil d’administration de Seat évoque l’idée d’une marque de mobilité, c’est tout simplement parce que le constructeur a déjà un pied dans ce secteur. Et l’homme à l’origine de ce positionnement est bien connu, puisqu’il s’agit de Luca de Meo, actuel P-DG du Groupe Renault et ancien patron de Seat. À l’époque, l’Italien avait levé le voile sur un concept électrique baptisé Minimo, un véhicule semblable au Renault Twizy. Les temps ont changé, l’ère Covid a nettement accéléré la transition vers une mobilité dite “plus propre” et le développement des solutions de transport alternatives dont les trotinettes et les scooters électriques que Seat commercialise déjà.
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Seat envisage son avenir comme une marque de mobilité. La firme commercialise déjà un scooter électrique.
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