Messieurs les anglais auront donc été les plus audacieux. Les allemands n’avaient fait preuve d’aucune imagination quand ils ont renouvelé le Mercedes classe G. Et les japonais non plus. Voici le nouveau Land Cruiser 250, il est intégralement nouveau, mais on a le sentiment que ses designers ont fait le maximum pour qu’il n’ait pas l’air nouveau. La seule originalité de son design, et qu’il sera disponible avec 2 styles de feux avants. Les feux rectangulaires modernes, ou des feux ronds pour rappeler le look des anciennes générations.
Peut-on imaginer un Land cruiser hybride ? Et bien, oui, c’est même très facile puisqu’il y en aura sur le marché américain. Avec un 4 cylindres essence de 2,4 litres, le groupe propulseur hybride délivrera une puissance totale de 330 ch, mais pour une raison que nous ne parvenons pas à imaginer, cette motorisation hybride ne sera pas disponible en Europe. Tout au moins dans un premier temps ?
Peut-on supposer que les clients européens se satisferont du diesel ? La France est loin d’être le seul pays d’Europe à taxer lourdement les émissions de CO2. On verra en 2024, mais on sait déjà que les priorités de Toyota ont été comme naguère les capacités de franchissement, et la robustesse. Car s’il n’y a jamais eu autant de SUVs dans les rues, il y a peu de voitures avec lesquelles on peut traverser l’Afrique, mais le Land Cruiser est de celles-là.
Son seul défaut sera probablement de ne plus exister en version 2 portes, un choix qu’ont conservé les anglais pour leur Land Rover Defender au style résolument futuriste, qui ne doit plus rien à l’ancien, et qui ne plait pas à tout le monde justement de ce fait, mais qui remporte pourtant un joli succès grâce à ses versions hybrides rechargeables. Si Toyota recherche le même niveau de ventes en Europe, il n’aura pas d’autre choix que de proposer lui aussi une motorisation hybride. Mais il nous semble qu’il a déjà tout ce qu’il faut sous les capots d’autres modèles de sa gamme.