Toyota renouvelle son 4×4 avec une génération encore une fois osée sur le plan du style. Mais cette fois, l’inspiration est directement tirée des années 70 et 80. En France, un seul bloc diesel sera disponible au lancement en octobre.
Quel est le 4×4 qui représente le mieux l’aventure, le tout-terrain et la polyvalence ? Plusieurs engins se disputaient autrefois ce titre, mais au Japon, certains ont tiré leur révérence. Les Nissan Patrol et Mitsubishi Pajero appartiennent pour nous au passé, si bien qu’il n’en reste plus qu’un. Un indémodable, une icône de la robustesse et de la capacité à affronter les pires sévices sans jamais lâcher (en tout cas, pour les anciennes générations encore plébiscitées par les ONG) : le Toyota Land Cruiser. Un patronyme de l’histoire automobile qui ne pouvait pas rester sans suite. Celui que les Américains ont un temps appelé “Prado” revient pour une génération entièrement nouvelle, mais vous allez peut-être nous dire : n’y en avait-il déjà pas une récemment ? En effet, Toyota commercialise le gros LC300 depuis plusieurs mois, mais uniquement sur certains marchés (Afrique, Asie, Moyen-Orient…). Le V6 biturbo n’étant de toute façon pas bien adapté aux prix des carburants en Europe et à la fiscalité en vigueur. Plutôt que l’impressionnant J300, nous aurons donc plutôt le tout nouveau Land Cruiser diesel, qui n’a pas grand-chose en commun sur le plan visuel. Surtout, il offre quelques spécificités intéressantes pour un engin censé désormais offrir une certaine polyvalence.
Le Land Cruiser, un best seller
Le 4×4 sera évidemment permanent, mais nous en saurons plus prochainement sur la transmission© Toyota
Toyota rappelle à juste titre que le Land Cruiser est l’un des modèles les plus vendus de l’histoire de la marque, avec plus de 11,3 millions d’exemplaires produits. Impressionnant, pour un 4×4 ! Une réussite que l’on pourrait associer à celle de l’Hilux qui pullule sur les sables africains. Mais ce nouveau Land Cruiser doit donc séduire plusieurs publics. Les purs baroudeurs, et ceux qui veulent quelque chose d’adapté, aussi, à la route. C’est là qu’intervient une technologie inédite sur le Land Cruiser avec une barre anti-roulis à pilotage électrique. Concrètement, la barre antiroulis débrayable peut-être enclenchée via une commande dans l’habitacle. L’assiette est donc plus stable sur route, et l’amplitude de mouvement de caisse conservée en tout-terrain. Le beurre et l’argent du beurre.
La plateforme, GA-F, est celle du J300 cité plus haut. Le châssis échelle sert notamment de base au Toyota Tundra et au Lexus LX. Le nouveau Land Cruiser récupère ainsi une construction très récente avec le Moniteur Multi-Terrain (caméra scannant le terrain) et la suspension pilotée qui s’adapte aux irrégularités de la piste. Mais point de V8 ou V6 sous le capot pour le marché européen qui aura droit à un quatre cylindres diesel 2.8 de 204 ch, associée à une boîte automatique à huit rapports. Toyota précise qu’un plus gros moteur diesel à hybridation 48V sera proposée plus tard.
Les dimensions du nouveau Toyota Land Cruiser
- Longueur : 4 920 mm
- Largeur : 1 980 mm
- Hauteur : 1 870 mm
- Empattement : 2 850 mm
Le Land Cruiser sera vendu en cinq ou sept places© Toyota
Les optiques rondes de retour sur le Toyota Land Cruiser© Toyota
Le nouveau Toyota Land Cruiser mesure un peu moins de 5 mètres© Toyota
La commercialisation interviendra à l’automne en France, avec un seul moteur diesel© Toyota