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Essai Lotus Eletre (2023) : le pari du luxe

Dans le giron du chinois Geely, Lotus se transforme et vise le haut de gamme 100 % électrique. Après l’hypercar Evija, voici le SUV Eletre, démonstrateur XXL du nouveau savoir-faire de la marque. Mais ses 603 ch et 600 km d’autonomie suffisent-ils à en faire un SUV haute performance convaincant ?

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Prix, fiche technique et avis : retrouvez toutes nos infos dans cet essai de la Lotus Eletre.

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LOTUS Eletre S

  • – Puissance: 603 ch
  • – Lancement : Avril 2023
  • – A partir de 123 090 €
  • – Ni bonus ni malus

Oubliez tout ce que vous savez de Lotus et ses 75 ans d’histoire. Ou plutôt, pensez la marque en deux registres différents. Les petits coupés agiles restent la spécialité de la firme de Hethel, où l’Emira est produite depuis 2022. Si elle s’éloigne de l’esprit poids plume et radical des Elise et Exige, elle reste la dernière voiture de sport thermique de la marque. Avec plus d’un an d’attente, elle trouve le succès auprès des fans historiques. En parallèle à ces petites séries, le chinois Geely, propriétaire de la marque depuis 2017, a mis en place une stratégie ambitieuse pour grimper d’une production de quelque 1 200 unités annuelles à 150 000 d’ici à 2028. Cela passe par l’électrification, accompagnée d’une forte montée en gamme. Et l’Eletre en est le premier exemple.

Pour ces voitures-là, c’est une autre entité de Lotus qui est aux commandes, avec un siège à Londres et un centre de développement technique à Francfort, où une toute nouvelle plate-forme dédiée, nommée EPA, a été mise au point en deux ans et demi seulement. La production est confiée à une nouvelle usine Lotus située à Wuhan, en Chine. Très rapidement, un dérivé de l’Eletre sous forme de berline aux allures de coupé y sera également fabriqué pour s’attaquer à la Tesla Model S, puis un petit SUV viendra prendre place face au futur Porsche Macan électrique. Une voiture de sport électrique à deux places est aussi annoncée, mais elle ne sera finalement pas développée avec Alpine. De quoi constituer une nouvelle gamme complète.

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La Lotus Eletre sera délivrée avant la fin de l’année pour un tarif débutant à 97 890 €.

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Pour accompagner ce programme ambitieux, la marque ne compte pas que sur Internet. Elle vise une vingtaine de points de vente en France dans un futur proche, tandis qu’un réseau Lotus Fast Charging, déjà présent en Chine, pourrait être développé en Europe. L’Eletre arrive donc dans un contexte de renouveau de Lotus, tentant de couper l’herbe sous le pied des marques de sport prestigieuses, Porsche en tête. Et, comme la marque allemande à son époque avec le Cayenne, Lotus compte sur un SUV hautes performances pour trouver un nouveau départ.

Les designers de l’Eletre, basés dans un studio à Coventry, ont réussi à lui donner une belle allure qui ne laisse pas transparaître ses dimensions démesurées : 5,10 m de longueur pour plus de 2 m de largeur, tandis qu’avec une hauteur de juste 1,63 m et un toit et des montants noirs, le SUV offre une silhouette étonnamment fine. L’avant agressif rappelle un peu le Lamborghini Urus, et on est impressionné en observant le détail des sept canaux de passage d’air qui contribuent à l’efficience aérodynamique de la voiture (Cx : 0,26), bien campée sur ses jantes de 22 pouces. Au moins, visuellement, l’Eletre fait une entrée réussie.

Autonomie et recharge Lotus Eletre

La marque a vu grand, très grand pour son premier SUV électrique : toutes les Lotus Eletre sont équipées d’une batterie NMC de 109 kWh utiles signée CATL, capable de délivrer 820 kW de puissance. Un des packs les plus grands du marché, à lui seul d’une masse importante de 600 kg. Voilà qui permet à l’Eletre d’annoncer jusqu’à 600 km d’autonomie WLTP, une performance qui nous semble impossible à réaliser au vu de notre consommation constatée lors de cet essai. En effet, il nous aura été difficile de descendre sous 22 kWh/100 km de consommation sur route en conduite très tranquille à 60 km/h de moyenne et avec un bon niveau de régénération. Et il est facile de monter à 30 kWh/100 km si l’on pousse un peu.

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La Lotus Eletre mesure 5,10 m de long pour une largeur de plus de 2 m : un gabarit XXL.

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Pourtant, les ingénieurs de Lotus n’ont pas ménagé leurs efforts, avec une aérodynamique très soignée et une calandre à ouverture active automatique qui permet de gagner 15 km d’autonomie lorsqu’elle est fermée. L’aileron arrière à plusieurs positions (18, 32 ou 34 degrés d’angle) participe aussi à l’efficience générale, tout en étant capable d’appliquer si nécessaire un immense appui de 160 kg.

La batterie sous 800 V est capable d’encaisser une très forte puissance de charge de 355 kW (à condition de trouver une borne capable de la délivrer), permettant de repasser de 10 à 80 % en 20 minutes. Cela correspond à récupérer 400 km d’autonomie en 20 minutes ou 120 km en 5 minutes. Détail amusant : pendant la charge, la barre de LED arrière évolue au fil du remplissage de la batterie pour en donner une indication visuelle facile à lire. En courant alternatif, le chargeur embarqué de 22 kW autorise un ravitaillement en moins de 6 heures sur borne publique de cette puissance.

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Un petit coffre avant de 46 l permet de ranger le câble de recharge proprement.

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Reste que l’accompagnement du conducteur ne sera pas encore très mûr au lancement de l’auto, en l’absence d’un réel planificateur d’itinéraire avec préconditionnement automatique de la batterie, prévu pour plus tard. En attendant, il est possible de choisir une zone de confort avec le pourcentage de charge restante que l’on souhaite, pour que le GPS aide le conducteur à anticiper la recharge. La marque envisage aussi à l’avenir un accord avec un fournisseur de cartes de recharge rassemblant de nombreux réseaux, ainsi qu’une fonctionnalité de reconnaissance automatique entre la borne et la voiture (dite « plug & charge »), à la manière de Tesla. Il reste donc un peu de travail pour tout mettre en place d’ici aux premières livraisons en fin d’année.

Au volant de la Lotus Eletre S 

Notre version d’essai était une Eletre S, pourvue de l’option barres antiroulis actives 48 V et roues arrière directrices, permettant de réduire le diamètre de braquage de 12 m à 10,60 m. Au volant, on se fait très vite au gabarit pourtant démesuré de l’auto, bien aidé en manœuvres par l’agilité procurée par les roues arrière braquant à 3,5 degrés et par la belle vision circulaire apportée par l’armada de caméras pour une vision détaillée à 360 degrés. À basse vitesse, le léger sifflement des moteurs et de petites remontées de bruits de roulement sont les seuls à perturber un silence royal, et on apprécie la douceur de conduite de ce monstre potentiel.

La suspension pneumatique active (de série) offre un remarquable niveau de filtration, même si l’on passe en mode Sport et qu’on aborde des ralentisseurs ou des chaussées dégradées. Abaissant la garde au sol de 15 mm, resserrant automatiquement le maintien du siège conducteur, ce mode permet un excellent contrôle des mouvements de caisse, qui contribue à la maîtrise remarquable du comportement dynamique de ce SUV au poids pachydermique de 2,6 t ! Grâce aussi à l’opulence de puissance (603 ch) et de couple (710 Nm) répartis aux quatre roues via des pneus très généreusement dimensionnés, avec une direction assez directe offrant un bon feeling, la masse et l’inertie se font presque oublier. Le contrôle actif d’antiroulis gomme littéralement tout mouvement de caisse, de manière très efficace. En haussant le rythme, l’ensemble reste très uni et rassurant, au point que l’on se demande quelle sera la réaction d’un équipage aussi lourd une fois les limites franchies. Mais nos routes d’essai en Norvège ne nous ont pas laissé le loisir de pousser aussi loin le véhicule dans ses retranchements.

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Avec une autonomie comprise entre 410 et 600 km selon les versions, l’Eletre promet d’accompagner les voyages au long cours dans de bonnes conditions.

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Les performances sont naturellement de haut vol, avec 4,5 s de 0 à 100 km/h et des reprises fulgurantes. On peut jongler entre les différents modes de conduite au moyen de palettes au volant, où également trois modes de régénération (mais aucun vraiment puissant) peuvent être choisis. Même dans le mode le plus fort, le constructeur n’a pas fait le choix d’offrir de conduite à une pédale accompagnant le lever de pied de fortes décélérations jusqu’à l’arrêt complet.

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Le design musculeux et agressif reflète le niveau de performance du SUV sino-britannique.

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Les deux moteurs synchrones à aimants permanents identiques à l’avant et à l’arrière sur les versions de base et S sont fournis par ZF. Pour la version haut de gamme R, le plus gros moteur arrière est issu d’un joint-venture interne au groupe Geely. Il est alors associé à une boîte à deux rapports, dont on sent le passage aux alentours de 130 km/h. Nous avons pu en prendre brièvement le volant sur une piste d’aérodrome et accélérer avec le launch control afin de ressentir la pleine puissance des 905 ch distillés. Pour arrêter notre monture dans son équipée sauvage (0-200 km/h en 9,5 s), il est possible d’avoir recours en option à des disques avant carbone-céramique Brembo accompagnés d’étriers à 10 pistons fournis par AP. La dotation standard (Brembo également) offre déjà une puissance à la hauteur de la masse de l’auto mais, comme souvent avec les électriques, la sensation à la pédale manque un peu de précision.

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Les rétroviseurs par caméras sont une option à 3 000 €.

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Quatre lidars (radars laser) sont intégrés à la carrosserie de l'Eletre.

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Côté aides à la conduite, le SUV Lotus est particulièrement bien pourvu en capteurs avec pas moins de 4 lidars, 7 caméras et 6 radars de série sur toutes les versions. Mais, même si les calculateurs associés fournis par Nvidia sont dimensionnés pour aller jusqu’au niveau 4 de conduite autonome, aujourd’hui en Europe seul le lidar avant est utilisé pour une conduite semi-autonome de niveau 2. Malheureusement nous n’avons pas pu tester son efficacité sur notre voiture d’essai, pas encore habilitée à offrir ces fonctions à ce stade de développement. Mais le spectaculaire attirail technologique de l’Eletre ne prendra sa valeur que lorsque des évolutions de réglementation et des mises à jour à distance permettront de passer aux niveaux supérieurs d’autonomie. De l’aveu même des spécialistes de la marque, une collecte intense de données doit encore être effectuée avant de penser à se lancer vers une conduite autonome de niveau 3 sur autoroute, à la manière de Mercedes en Allemagne.

À bord de la Lotus Eletre

Débordant de cuir et d’Alcantara, parsemé de touches de carbone et de métal, constellé d’écrans (jusqu’à sept !), l’habitacle de la Lotus Eletre en jette. Une conception du luxe peut-être un peu clinquante mais qui a le mérite d’une certaine élégance et d’une qualité de présentation semblant très aboutie. Au centre de la planche de bord en deux parties, le bel écran OLED de 15,1 pouces abrite un système d’info-divertissement développé en interne par la marque, sur une base Android Automotive avec un processeur Qualcomm Snapdragon dernier cri et une connexion 5G. Ses graphismes de qualité bénéficient de la technologie en jeux vidéo d’Unreal Engine, tandis qu’il se montre très réactif et assez facile d’abord dans ses menus. Comme souvent désormais, toutes les commandes de bord passent par cet écran, signant l’arrêt des boutons physiques, sauf pour ceux dispersés au volant.

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Des reflets de la planche de bord sur le pare-brise peuvent s’avérer gênants à la conduite.

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Devant le conducteur, un petit affichage fin donne les informations de base, complété par un vaste affichage tête haute. Le passager a droit aussi à son petit écran fin, qui lui permet de contrôler la musique distillée par l’impressionnant système audio signé de la marque anglaise Kef, surtout dans sa version Reference Audio à 23 haut-parleurs et 2 160 W de puissance. Avec le système multicanal Dolby Atmos, il prodigue un son qui ne sature pas, même à volume très élevé, et offre une expérience musicale en haute définition ou cinématographique qui prend une autre dimension.

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Le petit écran fin devant le conducteur fait office de tableau de bord.

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Cinq modes de conduite sont proposés : Tour, Range, Sport, Off-road et Individual. La version R ajoute un mode Track.

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Le système KEF Reference Audio avec 23 haut-parleurs et 2 160 W de puissance est très impressionnant.

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L’habitabilité est naturellement très généreuse à bord de ce maxi-SUV disposant d’un empattement de plus de 3 m, tandis que, en version optionnelle 4 places avec des sièges individuels, chaque passager bénéficie de sièges massants particulièrement dynamiques. Étonnamment, avec cet espace à bord, aucune version 7 places n’est au programme. Côté coffre, l’Eletre propose un volume généreux de 688 l (610 l en version 4 places) complété d’un petit espace de 46 l sous le capot avant, parfait pour stocker les câbles de recharge.

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À l'arrière, en version 4 places, les passagers bénéficient d'un écran de contrôle des sièges et de la climatisation.

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Le volume de coffre de 688 l est réduit à 610 l ici en version 4 places avec des sièges arrière individuels fixes.

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Prix et concurrence 

Avec un tarif débutant tout juste sous la barre des 100 000 €, l’Eletre se positionne résolument dans un marché du très haut de gamme.Mais, rapporté à ceux de quelques modèles comparables du marché, ce montant paraît pertinent. Rappelons qu’une Tesla Model X d’environ 670 ch, moins dynamique et plutôt datée, est affichée à 114 490 €. Chez les premiums allemands, les prix sont nettement supérieurs à ceux donnés pour l’Eletre. Ainsi une Mercedes EQS SUV de 544 ch débute à 167 750 €, tandis que la BMW iX M60 (619 ch) est à 143 050 €, et l’Audi Q8 e-tron Sportback, avec 408 ch maximum, ne propose pas de puissance aussi forte. Reste le Volvo EX90, du même groupe Geely, fort de 7 places et 517 ch en version Ultra, annoncé à 110 400 €.

L’équipement de base de l’Eletre est extrêmement complet, sans aucune lacune notable. Le palier pour passer de la version de base à la S (environ 25 000 €) ne semble pas justifier de franchir le pas. Seuls les plus exigeants sur la fiche technique et les performances de leur modèle électrique trouveront l’intérêt de passer à la version haut de gamme R, forte de sa puissance démoniaque de plus de 900 ch. Mais pour les autres, réellement, les performances de « base » resteront nettement suffisantes. Tous devront attendre le quatrième trimestre de cette année pour voir les premières livraisons arriver. Une garantie de 5 ans ou 150 000 km a été choisie pour rassurer les clients potentiels de cette Lotus d’un nouveau genre.

Bilan essai Lotus Eletre

  • L’Eletre a beau être aux antipodes des préceptes d’origine de la marque anglaise, elle sait séduire d’une autre manière. Plaisant à mener avec son fort répondant, très confortable, pourvu d’équipements vraiment haut de gamme, performant et endurant, ce SUV atteint de hautes sphères et ne manque pas de charme. Il faut juste passer outre certains aspects clinquants dans sa présentation, ses dimensions plus américaines qu’européennes et l’absence de quelques fonctions électroniques à ce jour pour l’apprécier pleinement. Voilà en tout cas un avant-goût de nombreux modèles 100 % électriques à venir sur le marché, chez Lotus comme chez d’autres marques de prestige.

On aime

  • Comportement très efficace
  • Excellent confort de suspension
  • Équipement très complet

On regrette

  • Consommation très élevée
  • Encombrement en ville
  • Fonctionnalités autonomes encore limitées

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La garde au sol standard de 190 mm peut grandement varier de – 15, – 25, + 25 ou + 50 mm.

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Fiche technique Lotus Eletre et Eletre S Eletre R
Dimensions et poids
Longueur (m) 5,10
Largeur sans rétros (m) 2,02
Hauteur (m) 1,63 
Empattement (m) 3,02
Volume du coffre (l) 5 places/4 places 688/610 + 46 à l’avant
Poids à vide (kg) 2 565 à 2 645 2 715
Puissance et performances
Type de moteurs 2 synchrones à aimant permanent
Puissance (ch) 603 905
Couple (Nm) 710 985
Transmission intégrale
Boîte de vitesses 1 rapport 2 rapports arrière
0 à 100 km/h (s) 4,5 2,95
Vitesse maximale (km/h) 258 265
Batterie, consommation et autonomie
Type de batterie li-ion NMC
Capacité brute – utile de la batterie (kWh) 112 – 109
Puissance du chargeur AC – DC (kW) 22 – 355
Conso. mixte WLTP (kWh/100 km) 21,4-25,5 28,3-30,7
Autonomie mixte WLTP (km) 490-600 410-450
Temps de charge 
Prise domestique 8 A (h) NC
Borne AC 22 kW (0 à 100 %) 5 h 48
Borne DC 420 kW (10 à 80 %) 20 min
Prix Lotus Eletre
603 ch 905 ch
Eletre 97 890 €
Eletre S 123 090 €
Eletre R 153 090 €
Bonus – 2023 0 €
Puissance fiscale (CV) NC NC
Garantie voiture 5 ans/150 000 km
Garantie batterie 8 ans/200 000 km
Pays de production Chine

Équipement de série Lotus Eletre

Eletre

  • Accès et démarrage sans clé
  • Sièges avant électriques à 12 réglages et chauffants
  • Intérieur cuir
  • Volant chauffant
  • Climatisation automatique 4 zones
  • Filtre et surveillance de la qualité de l’air
  • Pompe à chaleur
  • Écran central tactile de 15,1 pouces HD OLED
  • Affichage tête haute de 29 pouces
  • Système audio KEF Premium avec 15 haut-parleurs et 1 380 W
  • Suspension pneumatique active
  • Phares LED Matrix adaptatifs
  • 4 lidars
  • Jantes de 20 pouces
  • Toit et montants noirs
  • Chargeur embarqué 22 kW

Eletre S

En plus.

  • Jantes de 22 pouces
  • Disques allégés et étriers avant 6 pistons
  • Spoiler arrière actif
  • Stationnement autonome
  • Seuils de porte éclairés
  • Fermeture de porte « soft close »
  • Vitres surteintées
  • Hayon mains libres
  • Éclairage d’ambiance configurable Ioniseur
  • Système audio KEF Reference Audio avec 23 haut-parleurs et 2 160 W
  • Rétroviseurs extérieurs électrochromes
  • Rails de toit

Eletre R

En plus.

  • Antiroulis actif
  • Roues arrière directrices
  • Mode piste
  • Pack extérieur carbone
  • Capot fibres SMC

Options

Peinture métallisée : 1 200 à 2 040 €

Jantes de 22 pouces : 3 840 €

Jantes de 23 pouces : 2 760 à 5 640 €

Disques allégés et étriers avant 6 pistons : 3 000 €

Freins avant carbone-céramique et étriers à 10 pistons : 11 760 €

Toit vitré obscurcissant : 1 800 €

Rétroviseurs caméras : 3 000 €

Pack extérieur carbone : 4 200 à 11 400 €

Pack intérieur carbone : 3 360 €

Pack sièges Confort (ventilés, massants…) : 4 560 €

Pack sièges Executive (4 places, sièges arrière massants et inclinables…) : 6 600 €

Système audio KEF Reference Audio avec 23 haut-parleurs et 2 160 W : 6 600 €

Antiroulis actif et roues arrière directrices : 6 600 €

Attelage électrique : 1 560 €

Etc.

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