La Commission parlementaire de l’environnement, de la Santé publique et de la sécurité alimentaire a voté pour le report de la mise en place de la norme Euro 7 en 2030.
Depuis le départ, la norme Euro 7 a du plomb dans l’aile…
C’est un véritable feuilleton que nous livre la Commission européenne autour de la prochaine norme antipollution. Critiquée pour sa pertinence avec l’interdiction de la vente des moteurs thermiques en Europe en 2035, elle n’a jamais été aussi proche de la porte de sortie.
Voilà une décision qui va encore fragiliser une norme qui ne l’est plus vraiment. En effet, fin septembre, le Conseil européen a tranché en faveur d’une nouvelle norme quasi-inchangée par rapport à l’actuel Euro 6. Hormis de nouveaux éléments comme les limites d’émissions non liées à l’échappement telles que les particules provenant des freins et des pneus, les seuils à ne pas dépasser sont au même niveau.
Au final, cette norme Euro 7 n’aura de nouveau que son nom, ou presque. Dès le départ, elle a suscité un lever de boucliers de la part de l’industrie automobile en protestant contre un double « chantier ». En plus d’opérer le virage vers l’électromobilité, incontournable à partir de 2035, les constructeurs devaient également développer de nouveaux systèmes de dépollution. Au final, ils auront eu gain de cause malgré la protestation de différents organismes, défenseurs de l’environnement.
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