Début août, les pouvoirs publics ont envoyé un courrier sans intérêt aux automobilistes bénéficiaires du bonus écologique. A l'heure du tout-numérique et de la suppression du ticket de caisse, ce choix interroge.
Depuis quelques semaines, la question revient à chaque fois que vous payez par carte de crédit : « voulez-vous le ticket de caisse ? »
Dictée par des impératifs écologiques autant que de santé publique (les petits papiers contiendraient des substances dangereuses pour la santé), cette mesure est censée réduire drastiquement le nombre de tickets imprimés, évalués par les pouvoirs publics à 12,5 milliards par an.
Mais on peut dans le même temps s’étonner de l’envoi par les pouvoirs publics, début août, d’un bon vieux courrier papier à 190 398 automobilistes qui ont bénéficié d’un bonus écologique entre 2020 et 2022 (sur un total de 900 000 primes versées durant la période).
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Les automobilistes concernés y apprennent simplement que leur dossier a bénéficié de financements de l’Union européenne, dans le cadre du plan de relance européen « NextGenerationEU ». Et…c’est tout !
Entre les coûts d’affranchissement et le gâchis de papier que cela entraîne, difficile en effet de trouver quelque vertu économique ou écologique (les deux notions sont souvent liées) à cette démarche.
