Le Lexus LBX, permet à la branche Premium de Toyota d’investir une niche encore peu fréquentée des constructeurs, celle des SUV compacts haut de gamme.
Le tout nouveau Lexus LBX rompt avec les conventions du design Lexus. Une obligation plus qu’un choix puisque le LBX n’est rien d’autre que le cousin premium du Toyota Yaris Cross habillé d’un costume trois pièces. La calandre tente désespérément de reprendre le dessin typique Lexus et un fin bandeau lumineux qui s’étend au-delà du hayon jusqu’aux ailes arrière. C’est suffisant pour rappeler la filiation, mais pour le reste on a fait avec ce que la banque technique de Toyota avait à offrir.
Petit gabarit, petit moteur
Le Lexus LBX mesure 4 190 mm de long, 1 825 mm de large et 1 545 mm de haut, avec un empattement de 2 580 mm. Il n’offre à ce jour qu’une mécanique hybride auto rechargeable animée par un 3 cylindres 1,5 litre. La puissance cumulée de la motorisation hybride est de 136 ch/100 kW, avec un couple maximal de 185 Nm. C’est largement suffisant pour emmener les 1280 kg de la voiture, mais ça n’en fera jamais une sportive puisqu’il lui faut 9,2 sec pour boucler le 0 à 100 km/h. Une mécanique très urbaine à même de séduire la clientèle européenne. Un honnête volume de coffre de 332 litres complète une fiche technique intelligente.
ADN Lexus
Le regard est naturellement attiré par les grandes roues de 18 pouces et les éléments de carrosserie bi-ton. Le LBX se veut baroudeur, mais avec sa garde au sol basse ses pare chocs au ras du bitume, on devine au prmeier coup d’oeil qu’il s’agit d’un véhicule créé pour la ville, et à la limite pour les routes de campagne bien entretenues qui permettent aux heureux propriétaires de rejoindre leur résidence secondaire.
Le Lexus LBX entrera en production fin 2023. Les ventes débuteront sur les marchés européens et sur certains marchés mondiaux à partir de début 2024.
À LIRE AUSSI > Lexus foule le tapis rouge de la Biennale de Venise