Sans surprise aucune, l’un des 4×4 les plus rustiques du marché arrive aussi en carrosserie pick-up avec une benne spacieuse.
Mécaniquement identique
Ineos est allé au plus simple pour le reste du Quartermaster. On retrouve ainsi exactement le même intérieur que dans le Grenadier originel, pour ce qui est de la planche de bord ou des sièges. Même combat en ce qui concerne les motorisations, puisque ce sont toujours les 6 cylindres BMW essence et diesel qui officient sous le capot. Le premier offre 286 ch et 450 Nm de couple, quand le second se contente de 249 ch mais profite de 550 Nm pour tracter de lourdes charges. Les deux sont mariés à une boîte automatique ZF à 8 rapports, tandis que le châssis est identique entre les deux versions. L’ouverture des commandes pour l’Ineos Grenadier Quartermaster est prévue pour août, sans que l’on ne sache encore à quel tarif il sera commercialisé.
De l’hydrogène dans le futur ?
Et parce que le partenariat technique avec BMW ne s’arrête pas qu’au thermique, Ineos teste aussi actuellement un Grenadier électrique équipé d’une pile à combustible. Cette technologie reprise du récent iX5 Hydrogen est sérieusement étudiée pour aboutir sur une production en série, à moyen terme. L’avantage de la propulsion électrique, en plus de la fiscalité avantageuse et d’assurer un avenir au Grenadier, est aussi de pouvoir faire varier le couple de façon instantané entre les roues avant et arrière mais aussi entre les roues d’un même essieu. Une suite logique pour le groupe anglais Ineos, qui avant de devenir constructeur est avant tout un géant industriel de la chimie capable de produire 400 000 tonnes d’hydrogène par an.