Essai – Ineos Grenadier Station Wagon (2023) : Jurassic Park

Note

de la rédaction

10,6/20

EN BREF

4X4

Marque anglaise

Fabrication française

75 790 €

Pendant des décennies, le marché automobile mondial a semblé sclérosé, tenu par des géants européens, japonais et nord-américains. Des groupes qui ont imposé leur cadence en ce qui concerne les principales tendances. Depuis quelques années, ce sont les SUV qui conquièrent des parts de marché un peu partout sur la planète. Au point que même des marques spécialisées dans les baroudeurs, telles que Land Rover, se sont converties à cette mode qui dure.

Quel que soit l’angle sous lequel on l’observe, le Grenadier ne peut nier s’être inspiré des lignes de la première génération de Land Rover Defender.

Pour qui a besoin d’un véhicule capable d’affronter les pires conditions et de quitter le plus possible le bitume, l’offre s’est ainsi réduite au fil du temps… jusqu’à disparaître. Land Rover a stoppé la production du premier Defender en 2016 pour le remplacer pour des versions plus haut de gamme.  Les rares modèles qui ont tenté de concurrencer le Defender, premier du nom, à l’instar des Iveco Massif (2008-2011) et Santana PS-10 (2003-2010), n’ont jamais rencontré le succès. Ce constat, on l’a partagé, et regretté, sur l’autre rive de la Manche.

Land Rover Defender

Iveco Massif

Santana PS-10

Au Royaume-Uni, Jim Ratcliffe est une personnalité qui compte. Cet ingénieur chimiste de formation est, en 2018, la personne la plus riche du pays. Ce succès, il le doit principalement à Ineos, un groupe spécialisé dans la chimie qu’il a fondé en 1998 et qui pèse plusieurs dizaines de milliards de livres. Alors, forcément, quand on est à la tête d’une telle fortune, chaque désir ne tarde pas à devenir réalité. C’est ainsi que débute l’histoire du Grenadier.

Si les contours des feux renvoient à certains 4×4 historiques, leur technologie, 100 % LED, est bien actuelle.

En 2017 est créée Ineos Automotive. Cette filiale a pour but de concevoir et produire le successeur spirituel du Land Rover Defender. Un projet auquel peu d’observateurs croient, tant un tel véhicule paraît déconnecté des préoccupations du moment, à savoir le virage vers l’automobile la plus propre possible. Mais Jim Ratcliffe, qui est anobli en 2018, n’a cure de ses remarques. Et ce que l’on appelle alors le “Projekt Grenadier” prend peu à peu forme.

Un patchwork made in France

Dès le printemps 2019, soit 2 ans après le lancement du projet, Ineos annonce un partenariat avec BMW. Le constructeur allemand fournira deux six cylindres en ligne de 3.0, un essence et un diesel. Rapidement, ce sont des accords avec Magna, un spécialiste autrichien de ce type de véhicule puisqu’il s’agit de l’entreprise qui a développé la première génération de Mercedes Classe G, et Carraro, une société italienne qui produira les essieux, qui sont annoncés. En parallèle, les sites de production sont choisis : Estarreja, au Portugal, et Bridgend, en Galles du Sud, dans une usine ayant appartenu à Ford. Le lancement est alors prévu pour 2021.

Le Grenadier est fier d’afficher qu’il est assemblé en France, dans l’ancienne usine Smart.

La finition Fieldmaster est la plus raffinée des trois proposées.

La Covid bouscule naturellement ce planning, mais c’est surtout l’annonce, faite par Daimler à l’été 2020, de la décision de vendre le site d’Hambach, en Moselle, qui va changer les choses. Ce site moderne, qui produit alors les Smart Fortwo, l’emporte finalement pour l’assemblage du Grenadier. Ce dernier, qui arbore d’ailleurs fièrement le nom de son usine sur les custodes arrière, devient donc un produit totalement européen.

Le capot façon couvercle est l’un des nombreux hommages rendus au Defender.

C’est également à cette période que le design définitif est dévoilé. Avec ses lignes tracées au cordeau, ses “hanches” qui courent sur toute sa longueur, son pavillon autoclave, son capot apposé sur les ailes avant et ses projecteurs ronds, le Grenadier rend visiblement hommage au Defender. Selon la marque, ce dessin est le fruit de recherches portées avant tout sur l’efficacité. En tout état de cause, voilà un véhicule qui ne ment pas sur ses prétentions : pouvoir passer partout et en toutes circonstances.

Efficacité intérieure

Les mêmes préceptes ont été appliqués dans l’habitacle. La planche de bord est taillée à la serpe et est composée de matériaux visiblement davantage choisis pour résister aux années que pour flatter la rétine. L’ensemble est toutefois assemblé avec un grand soin, ce qui augure d’une excellente résistance au vieillissement.

Le dessin de la planche de bord est tout aussi rustique que celui de la carrosserie. Les assemblages semblent pouvoir résister au temps et aux kilomètres.

La règle qui domine ici est le “une touche-une fonction”. N’espérez pas trouver des commandes tactiles, Ineos ayant préféré des boutons de grande taille et dont l’utilité est parfaitement identifiée par des pictogrammes très lisibles. Évidemment, les fonctions sont tellement nombreuses que la console centrale, pourtant imposante, ne suffit pas à accueillir toutes les commandes. À la manière d’un avion de ligne, certaines, notamment les plus utiles en tout-terrain, ont trouvé refuge sur le pavillon. Sur la version Fieldmaster dont nous disposions, elles sont cernées de deux lucarnes, dites Safari, entrouvrables et totalement démontables, suffisamment larges pour qu’un humain puisse s’y faufiler.

Les gros boutons de la console centrale sont facilement identifiables, même pour celui qui prend le volant du Grenadier pour la première fois.

Face au conducteur, pas de combiné d’instrumentations mais seulement quelques voyants d’alerte. Les principales informations, telles que la vitesse et le niveau de carburant, sont renvoyées sur l’écran tactile central. Une disposition qui rappelle celle des Tesla. C’est toutefois le seul point commun avec les modèles de la marque californienne, la tablette étant ici d’une taille limitée. Elle n’abrite, d’ailleurs, qu’un nombre restreint de fonctions. Pas question, par exemple, d’un système de navigation, le Grenadier préférant que son conducteur utilise l’application GPS de son smartphone via Android Auto ou Apple Carplay. En revanche, on y trouve toutes les informations nécessaires à un usage hors bitume : inclinaison, enregistrement d’un tracé non cartographié…

La banquette est suffisamment large pour accueillir un trio de bûcherons.

Imposant, avec ses 4,90 m de long et 1,93 m de large, le Grenadier réserve un large espace habitable pour 5 adultes. Ceux-ci seront parfaitement installés, aux places avant comme sur la banquette, dans des assises signées Recaro. Ses concepteurs ont, en effet, voulu que les sièges du Grenadier marient maintien et confort. De même, les bagages seront parfaitement à leur aise dans le coffre de 1 152 l. En rabattant la banquette, plus de 2 m3 de chargement sont disponibles. Naturellement, vu la vocation de cet engin, le coffre est revêtu d’une matière plastique ne craignant pas l’eau et la boue, ainsi que de rails intégrés permettant de fixer tout type d’objet.

Le coffre peut embarquer plus d’1 m3 de marchandises. Disponible en accessoire, une grille permet de séparer le volume de chargement de l’habitacle.

En complément, on trouve un imposant rangement sous l’accoudoir central avant et une boîte à gants qui porte parfaitement son nom tant son volume est limité.

En optant pour un six cylindres en ligne issu du catalogue BMW, le Grenadier fait les choses en grand. Nous parlons ici d’un bloc de 3.0 suralimenté par une paire de turbos, le tout affichant 286 ch et 450 Nm. Pour transmettre l’ensemble aux quatre roues, la transmission étant une intégrale permanente, Ineos fait confiance à une référence en matière de boîte automatique, ZF, qui fournit sa fameuse 8HP51 à 8 rapports.

Avec son châssis échelle ultrarésistant, ses essieux rigides et ses bras de suspension à 5 bras, le Grenadier est, toutefois, très lourd. Comptez un minimum de 2 669 kg hors passagers et accessoires. Le moteur ne doit donc pas ménager sa peine pour emmener l’ensemble. Si le Grenadier est limité à 160 km/h, il ne fait pas mieux que 8,6 s au 0 à 100 km/h. Un chiffre médiocre pour un véhicule de cette puissance.

Le Grenadier accepte de traverser des gués profonds jusqu’à 80 cm.

La première chose qui surprend lors des premiers mètres, c’est la surmultiplication de la direction. Le point milieu est très flou et s’engager dans une courbe serrée oblige à “mouliner” avec le volant. Cette sensation de flou demeure même sur ligne droite, où le volant ne cesse de transmettre des mouvements de balancier à chaque déformation du bitume. Autre grief à porter à la direction, l’absence quasi-totale de rappel. En sortie de virage, il faut donc accompagner le volant si on veut que l’auto reprenne le droit chemin.

Ce n’est donc pas l’idéal sur les routes les plus étroites, d’autant que la largeur du Grenadier, une fois les rétroviseurs dépliés, atteint 2,15 m. La masse et la souplesse des suspensions contribuent également à l’impression de manier une péniche. D’autant que le roulis est très prononcé. Toutefois, l’agrément du moteur et les rapports de boîte idéalement calibrés apportent beaucoup d’agrément à la conduite.

Les débattements de suspension sont particulièrement importants, faisant du Grenadier, malgré ses 2,7 tonnes à vide, un véritable cabri.

Le Hill Descent Control permet d’attaquer les descentes les plus abruptes sans crainte.

Sur voie rapide, les choses semblent empirer. Il faut en permanence se “battre” avec le volant et chaque ralentissement impose pas mal d’anticipation. En effet, avec deux occupants à bord, ce ne sont pas loin de 3 tonnes qu’il faut ralentir. Le tableau n’est toutefois pas entièrement noir. Nous l’avons dit, l’agrément mécanique est de la partie. Mais ce n’est pas le seul atout de ce 4×4. Le confort est bluffant, grâce au travail exemplaire des suspensions et le maintien, sans fermeté exagérée, des sièges Recaro. Même au-delà de 100 km/h, le niveau sonore reste acceptable et la consommation, avec une moyenne relevée de 12 l/100 km, est étonnamment basse vu les caractéristiques de l’engin.

À cause de la direction surmultipliée, mener le Grenadier sur route n’est pas de tout repos.

C’est, toutefois, hors du bitume que le Grenadier donne le meilleur de lui-même. À condition d’être chaussé de pneus adaptés, il ne craint ni la boue, ni la neige. La puissance est idéalement répartie aux 4 roues et, si le besoin s’en fait sentir, il est possible de basculer la boîte sur des rapports courts et/ou de bloquer le différentiel central. Lorsque le terrain est très escarpé, on peut compter sur l’important débattement des suspensions, faisant de la réalisation de figures plus ou moins acrobatiques, telles que les croisements de ponts, une simple formalité. Enfin, les passages de gué sont un jeu d’enfant, le Grenadier étant étanche, comme nous avons pu le constater, jusqu’à 80 cm. Soulignons que même en tout-terrain, le confort demeure de haute volée.

Encore appelée à se développer, avec une variante pick-up puis une motorisation fonctionnant à l’hydrogène, la gamme du Grenadier est déjà forte de deux variantes, toutes prenant la forme d’un break. L’Utility Wagon est, sans nul doute, celle qui rencontrera le plus grand succès dans notre pays. Comme son appellation le laisse deviner, elle est considérée comme un véhicule utilitaire et, à ce titre, exemptée du paiement du malus écologique. Elle est disponible dès 66 890 € en version 2 places et à partir de 67 890 € en configuration 5 places.

Pour la clientèle des particuliers, le Grenadier propose la variante Station Wagon. Elle aussi comprend 5 places, mais sa banquette est plus reculée que celle de l’Utility Wagon 5 places, ce qui permet à chaque occupant de trouver ses aises. Comptez un minimum de 75 790 €, auxquels il faut ajouter le malus maximal, soit 50 000 € dans la limite de 50 % du prix facturé. Repartir à son volant exige donc de se délester d’au moins 113 685 €.

Les sièges avant, mais également la banquette, sont signés Recaro.

Malgré ces tarifs haut perchés, à bord, ce n’est pas la vie de château. Ne sont livrés de série que les équipements rendus obligatoires par la législation (ESP…), participant aux capacités tout-terrain de l’auto (blocage de différentiel central, transmission intégrale…) ou apportant un minimum de confort (climatisation automatique, sièges Recaro, tablette tactile incluant Android Auto et Apple Carplay…). Seul “luxe”, les projecteurs et les feux sont entièrement à LED.

Pour 7 925 € supplémentaires (en série sur le Station Wagon), le Grenadier propose deux niveaux de finition plus typés. Le premier, baptisé Trailmaster, accentue les capacités hors-pistes, grâce à la présence d’une admission d’air surélevée, de la ceinture utilitaire (des points de fixation prenant place sur les portes et permettant d’arrimer des accessoires), le verrouillage des différentiels avant et arrière, la caméra de recul ou encore les radars de proximité à l’avant.

La palette de coloris comprend 10 références de teintes de carrosserie, deux variantes bi-ton et trois couleurs de châssis.

La Fieldmaster se veut, pour sa part, davantage dans l’esprit Gentleman Farmer. Avec sa sellerie cuir, ses jantes alliage, ses sièges avant chauffants, elle se veut presque luxueuse. Elle aussi a droit à la caméra de recul et aux radars avant.

Côté personnalisation, le Grenadier n’est pas en reste. Plusieurs dizaines d’accessoires sont proposées : des marchepieds au support de jerrican en passant par le coffre de toit, la grille de séparation entre le coffre et l’habitacle et les tapis de sol en caoutchouc. La liste des suppléments comprend également 4 modèles de jantes, dix teintes de carrosserie, deux couleurs contrastantes pour le pavillon et trois couleurs de châssis. Un éventail digne d’une citadine branchée.

Equipements et options

Version : STATION WAGON 3.0 FIELDMASTER EDITION BVA8

Equipements de sécurité

• Alarme antivol et système antidémarrage de pointe (Thatcham Cat. 1)

• Kit d’assistance dépannage

• Points de fixation de siège enfant (ISOFIX/iSize)

• Airbags AV, latéraux et rideaux

• ETC (Electronic Traction Control)

• ABS (Anti-lock Braking System)

• Cache de roue de secours

• Roue de secours

• Clignotant à une pression

• Vitres électriques AV/AR avec ouverture automatique à une pression

• Feux de jour à LED

• Feux de route auxiliaires à LED

• Feux AR à LED

• Feux antibrouillard AR

Equipements de confort

• Aide au stationnement AV (PDC)

• Rétroviseurs extérieurs électriques dégivrants

• Buses de lave-glace chauffantes

• Compartiment de rangement central verrouillable

• Sièges AV chauffants

• Vitres latérales

• Vitres Safari

• Sièges conducteur et passager AV avec 8 options de réglage manuel

• Banquette AR 60:40 rabattable

• Points de fixation de siège enfant (ISOFIX/iSize)

• Aide au stationnement AR (PDC)

• Régulateur de vitesse

• Volant télescopique et inclinable à réglage manuel

• Vitres électriques AV/AR avec ouverture automatique à une pression

• Climatisation automatique

• Compartiment de rangement sous le siège

• Porte-gobelets

• Ecran tactile couleur LCD de 12,3″

• Pathfinder Off-Road Navigation

• Diffusion de musique et appels mains libres Bluetooth

• Radio numérique DAB+

• Rétroviseurs à réglage manuel

• Vitre AR chauffante

• Direction assistée hydraulique

Esthétique / Carrosserie

• Jantes en alliage 17″

• Peinture opaque Scottish White

• Bandes protectrices de toit et barres de toit

Autres équipements

• Pack Smooth

• Caméra de recul

• Points de chargement auxiliaires

• Boussole avec altimètre

• Revêtement de plancher résistant avec bouchons de vidange

• Tapis de sol en moquette

• Pack cuir Driver’s Nappa

• Garniture cuir – Noir

• Protections antichocs

• Echelle d’accès

• Pneus Bridgestone All-Terrain

• Ecrous de roues antivol

• Châssis échelle contrasté – thermolaqué Black

• Bouton de klaxon Toot

• Appel d’urgence SOS

• Verrouillage central à distance

• Sécurité enfant

• Mode Tout-Terrain et Mode Passage à Gué

• Uphill Assist

• Downhill Assist

• ESC (Electronic Stability Control)

• TPMS (Tyre Pressure Monitoring System)

• Avertissement de danger automatique

• Trailer Stability Assist

• Boîte à outils pour véhicule

• Cric hydraulique

• Intérieur résistant à l’eau

• Panneau de commande de pavillon

• Préparation électrique et panneau de commande auxiliaire

• Poignées intérieures

• Events de deuxième rangée

• Anneaux d’arrimage de coffre

• Casier de coffre

• Boîte à gants

• Système de contrôle centralisé

• Molette

• Wireless Apple CarPlay

• Android Auto

• 2 ports USB AV

• Prise 12 V à l’AV

• Moteur BMW 3.0L, 6 cylindres en ligne

• Boîte de vitesses automatique à 8 rapports avec fonction manuelle

• Transmission à 4 roues motrices permanente

• ECO Start/Stop

• Phares à LED

• Eclairage d’accueil

• Barre antiencastrement (plaques de protection AV/AR et de réservoir de carburant)

• Anneaux de remorquage (2 à l’AV, 2 à l’AR)

• Porte AR à 2 battants 30/70

• Protections antichocs latérales

• Freins à disque AV/AR

• Châssis échelle caissonné

• Carrosserie en acier galvanisé

• Essieux rigides

• Suspension à ressort ultra résistante

• Boîte de transfert à 2 rapports

• Verrouillage de différentiel central

Options disponibles

• Verrouillages de différentiel AV/AR

  2005 €

• Pneus BFGoodrich All-Terrain T/A KO2

  600 €

• Kit d’assistance dépannage Plus

  165 €

• Rails intérieurs

  255 €

• Préparation électrique et panneau de commande auxiliaire haute charge

  1330 €

• Batterie auxiliaire

  760 €

• Treuil résistant intégré – 5,5 tonnes

  3890 €

• Boule de remorquage fixe avec câbles

  760 €

• Admission d’air surélevée

  750 €

• Moquette

  270 €

• Garniture cuir – Gris/Noir

  0 €

• Ceinture utilitaire extérieure

  505 €

• Compartiment de rangement de roue de secours verrouillable

  320 €

• Panneaux latéraux

  0 €

• Vitre teintée à thermoréflexion

  500 €

• Jantes en alliage 18″

  1275 €

• Peinture opaque Magic Mushroom

  650 €

• Peinture opaque Eldoret Blue

  650 €

• Peinture opaque Britannia Blue

  650 €

• Peinture opaque Sela Green

  650 €

• Peinture opaque Inky Black

  650 €

• Peinture métallisée Sterling Silver

  1075 €

• Peinture métallisée Shale Blue

  1075 €

• Peinture métallisée Queen’s Red

  1075 €

• Peinture métallisée Donny Grey

  1075 €

• Toit contrasté – peint Scottish White (opaque)

  1215 €

• Toit contrasté – peint Inky Black (opaque)

  1215 €

• Châssis échelle contrasté – thermolaqué Red

  1010 €

• Châssis échelle contrasté – thermolaqué Grey

  1010 €

La concurrence : une catégorie abandonnée

Force est de constater que les grands groupes ont, aujourd’hui, complètement abandonné la niche des baroudeurs purs et durs. Quelques modèles promettent toutefois toujours des capacités en tout-terrain très au-dessus de la moyenne. On pense, naturellement, à l’actuel Land Rover Defender (400 ch, à partir de 96 400 €), l’unique modèle disponible avec une motorisation 100 % essence. La Jeep Wrangler Unlimited (272 ch, à partir de 80 700 €) n’est, pour sa part, proposée qu’avec un moteur hybride rechargeable, tandis que le Toyota Land Cruiser 5 portes (204 ch, à partir de 48 250 €) ne s’en remet qu’à un 2.8 diesel.

À retenir : le dernier vrai baroudeur

Ineos ne s’en cache pas : la ligne directrice du cahier des charges ayant donné naissance au Grenadier était de proposer un véhicule à l’aise sur tous les terrains. Si la mission est totalement accomplie sur la terre, la neige, la boue voire dans l’eau, c’est moins vrai sur le bitume. Le poids, le gabarit et la direction sont alors de véritables gênes.

Caradisiac a aimé :

• Les capacités hors-norme en tout-terrain

• Le confort préservé en toutes circonstances

• L’agrément délivré par le couple moteur/boite

• L’ergonomie du tableau de bord

• L’espace aux places arrière et dans le coffre

Caradisiac n’a pas aimé :

• La direction, trop surmultipliée et manquant de rappel pour un usage sur route

• Les tarifs, une fois le malus pris en compte

• Politiquement incorrect dans notre pays

Les prix

L’Ineos Grenadier Station Wagon 3.0 (286 ch, à partir de 75 590 €) est évalué dans la catégorie des 4×4 qui comprend notamment

Jeep Wrangler Unlimited 4xe (272 ch, à partir de 80 700 €)

Land Rover Defender 110 P400 (400 ch, à partir de 79 600 €)

Toyota Land Cruiser 2.8 Diesel (204 ch, à partir de 48 250 €)

Les chiffres clés