La Peugeot 508 perd ses motorisations hybrides rechargeables d’ici le restylage prévu cet été. Serait-ce la fin de la version PSE, aux ventes faibles ? On fait le point.
Apparue en 2018, la Peugeot 508 de deuxième génération arrive à mi-carrière. Ses chiffres de vente ont largement dégringolé avec les années, tombant à 3 747 exemplaires en 2022. En attendant le restylage, qui arrivera au mois de juin 2023 selon nos sources, la berline et le break continuent leur carrière avec une gamme réduite.
En effet, Peugeot a décidé d’arrêter temporairement la commercialisation des versions hybrides rechargeables des 508 et 508 SW, une motorisation pourtant prisée des sociétés. La déclinaison Hybrid 225 a totalement disparu du configurateur, tandis que la version sportive PSE de 360 ch est encore affichée sur le site de Peugeot mais redirige vers une page “Erreur 404” lorsqu’on la sélectionne.
La fin prématurée du label PSE ?
Cet arrêt temporaire du PHEV (de retour en juin avec le restylage, donc) marque-t-il la fin du label PSE ? Celui-ci, lancé avec la 508 dans le but de proposer des déclinaisons sportives électrifiées après l’arrêt des GTI en 2020, pourrait bien s’éteindre prématurément. En effet, malgré un joli démarrage avec un cap des 2000 exemplaires atteint rapidement, le soufflé est vite retombé pour le seul modèle représentant le jeune label du Lion.
En 2022, Peugeot a ainsi vendu 314 exemplaires de 508 PSE et 508 SW PSE en France. La faute à un produit de niche, offrant certes 360 ch (comme les DS7 et DS9) et une quarantaine de kilomètres d’autonomie électrique grâce à une batterie lithium-ion de 11,5 kWh. Mais surtout à un produit très cher : 71 170 € en berline et 72 470 € pour le break. Un tarif salé, proche d’une BMW M340i xDrive de 374 ch (dès 72 800 €) ou d’une Mercedes Classe C 400e de 381 ch (dès 70 800 €).
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