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Renault et Nissan discutent de l'avenir de leur alliance

Renault et Nissan annoncent discuter de l'avenir de leur alliance. Nissan souhaiterait que Renault descende de 43 à 15% de son capital.

renault et nissan discutent de l'avenir de leur alliance

L’usine Renault de Tanger

Renault et Nissan ont annoncé lundi 10 octobre être engagés dans des discussions portant sur l'avenir de leur alliance, avec la volonté de parvenir à des améliorations structurelles pour en garantir les activités et la gouvernance. Dans les premiers échanges à la Bourse de Paris, l'action Renault grimpe de plus de 6% à la perspective d'une modification de la structure de l'alliance Renault Nissan, une demande de longue date des marchés financiers pour les aider à mieux valoriser le constructeur automobile français.

Les négociations, qui vont ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire du partenariat franco-japonais forgé il y a plus de vingt ans, portent notamment sur la volonté de Nissan d'investir dans la nouvelle entité de Renault consacrée aux véhicules électriques, précisent les deux constructeurs dans un communiqué conjoint. “Les discussions incluent: le projet de Nissan d'investir dans la nouvelle entité de véhicules électriques de Renault qui soutiendra la stratégie “Renaulution” de Renault et qui constituera l'une des étapes stratégiques sur le chemin (du plan) Nissan Ambition 2030″, peut-on lire dans le communiqué. “Les sociétés continuent de travailler sur des améliorations structurelles pour garantir des opérations et une gouvernance durable de l'alliance”, ajoute le document.

Renault de 43% à 15% de Nissan ?

Une source au fait du dossier a dit ce week-end à Reuters que Nissan pressait son partenaire français de réduire autant que possible la participation qu'il détient dans son capital dans le cadre des discussions sur sa participation à l'entité électrique “Ampère” et qu'il pourrait envisager de lever de l'argent frais pour racheter les titres.

Nissan souhaiterait que la participation de Renault passe de 43% à 15% idéalement, ce qui correspondrait à la participation que lui-même détient chez Renault et que l'Etat français détient dans le groupe au losange, a ajouté la source.

(avec Reuters)

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