- La Peugeot 205 GTI a eu des options spécifiques à certains marchés
- La Peugeot 205 GTI a longtemps été la voiture d’accès la plus appréciée en rallye
- La Peugeot 205 GTI est passée entre les mains de préparateurs officiels
- La Peugeot 205 GTI la plus rare n’est pas la Griffe
- La Peugeot 205 GTI a une grande soeur issue du mythique Groupe B : la 205 Turbo 16
Peugeot est sur le point de renouveler sa 208 avec un restylage de mi-carrière. La sochalienne prend en partie son inspiration chez son illustre aïeule, la 205. Voici 5 anecdotes qui ont marqué la vie de la citadine sportive tricolore durant les années 80 : la Peugeot 205 GTI.
Véritable croqueuse de Volkswagen Golf du même nom, la Peugeot 205 GTI a vécu une carrière longue et faste, entre 1984 et 1994, avec plus de 330.000 exemplaires fabriqués. Cela représente près de 10% de la production totale de la 205, qui est restée au catalogue jusqu’en 1998.
Il paraît que la petite sochalienne ne recèle de secrets pour personne, notamment parmi ses possesseurs. Vraiment ?
La Peugeot 205 GTI a eu des options spécifiques à certains marchés
La Peugeot 205 GTI a été vendue dans une très grande partie du Vieux-Continent, de l’Allemagne à l’Espagne, en passant par l’Italie, la Suisse, ou encore … les pays nordiques ! Ces derniers ont reçu des équipements uniquement proposés pour leur marché. Les Suédois ont pu profiter de la présence inédite de sièges chauffants ou de lave-phares. Des équipements nécessaires pour le confort de ses occupants, mais aussi pour lutter efficacement contre le froid et la neige.
La Peugeot 205 GTI a longtemps été la voiture d’accès la plus appréciée en rallye
La Peugeot 205 GTI a aussi été la voiture d’accès au rallye la plus plébiscitée pendant plusieurs décennies. De nombreux pilotes en herbe se sont faits la main au volant de la petite sochalienne, sur les rallyes régionaux et nationaux. Encore aujourd’hui, il n’est pas rare de croiser des 205 GTI Groupe A ou N, vidées, arceautées et préparées pour chasser le chrono sur les routes de campagnes françaises.
La Peugeot 205 GTI est passée entre les mains de préparateurs officiels
Si Peugeot a réalisé un kart très fun à piloter, avec la 205 GTI, sa puissance pouvait vite paraître limitée en dehors des routes de campagne. Certains préparateurs de l’époque ont alors proposé des versions boostées de la bombinette sochalienne, à l’image de la Gutmann i16v, et son moteur de 405 Mi16 poussé à 170 ch sur le pauvre train avant. Ruggieri optait pour une approche moins couteuse, mais tout aussi aboutie, avec un kit moteur installé en atelier, pour 155 ch sous le capot.
La Peugeot 205 GTI la plus rare n’est pas la Griffe
Peugeot a sorti toute une palanquée de séries spéciales pour doper les ventes de sa 205. La sportive GTI n’échappe pas à la règle, avec la Griffe, la première édition limitée de la marque. Sans le savoir, elle va donner la naissance à des éditions spéciales encore plus rares et désirables sur d’autres marchés !
Les plus gâtés sont les anglais, qui ont eu droit à la « 1 FM ». Réalisée pour les 25 ans d’une célèbre station de radio en Grande-Bretagne, la « GTI One FM » était encore mieux équipée que la Griffe et fut éditée en 25 exemplaires seulement.
La Peugeot 205 GTI a une grande soeur issue du mythique Groupe B : la 205 Turbo 16
Peugeot a profité du succès immédiat de la 205 GTI pour lui créer une histoire dans le sport automobile. A l’époque, le sport était un véritable vecteur de communication qui pouvait doper les ventes, en cas de succès. Le Groupe B était en pleine expansion, et de plus en plus de constructeurs commençaient à s’y intéresser. Sous l’impulsion de Jean Todt, Peugeot va créer un monstre, basé sur la menue sochalienne : la 205 Turbo 16.
Rares sont les pièces communies avec la GTI. L’extérieur est bodybuildé au possible, avec la présence d’un nouveau bouclier avant, d’ailes considérablement élargies, de plus grandes jantes et d’une partie arrière complète et articulée. Mais surtout, le moteur migre en position centrale arrière. Le 4 cylindres 1.8 doté d’un turbo développe 200 ch. Ceux-ci sont transmis sur les 4 roues via une boite manuelle à 5 rapports. 200 exemplaires devaient être fabriquées en série pour admettre ce monstre dans la catégorie de rallye reine de l’époque.
La T16 et sa version Evo 2 de 450 ch ont remporté coup sur coup le championnat du monde des rallyes en 1985 et 1986, mais aussi le Paris-Dakar en 1987. Pas mal ? C’est Français.
