Coches

Noticias

Voici pourquoi la 500 électrique se vend bien en France et en Allemagne et pas ailleurs

voici pourquoi la 500 électrique se vend bien en france et en allemagne et pas ailleurs

La 500 électrique, commercialisée depuis maintenant 3 ans réalise des ventes honorables, mais principalement grâce à deux pays : d’abord la France, puis l’Allemagne. Quelles en sont les principales raisons ? Comment convaincre les autres pays de passer à la Fiat électrique là où le modèle hybride se vend encore très bien ? C’est la question que nous avons posée à Guillaume Clerc, directeur des produits Fiat et Abarth, à l’occasion de notre déplacement de la collaboration entre Fiat et Disney en Italie

Aux dernières nouvelles, la 500 électrique est au top en France et au ralenti dans les autres pays. Sur les 9 premiers mois de l’année 2023, c’est près de 48 000 Fiat 500 électriques qui ont été commercialisées en Europe, dont 17 450 rien qu’en France. En France, elle représente même 72 % des immatriculations par rapport au modèle thermique, tandis que ce score stagne à 35 % dans toute l’Europe.

Dernièrement, des articles ont parlé de l’Allemagne qui, pour la première fois, place la 500 électrique au top des ventes électriques en octobre 2023 avec 1760 immatriculations. Sur 10 mois, cela représente 17 877 immatriculations. C’est un score honorable qui place ce pays juste derrière la France. Toutefois, avec 3504 immatriculations pour le modèle hybride en octobre 2023, la version électrique ne représente « que » 32 % des immatriculations.

À la louche, la France et l’Allemagne représentent donc plus de 70 % des immatriculations de Fiat 500 électrique. Mais comment expliquer cela ?

Guillaume Clerc :

«Â La projection du futur de Fiat est un futur électrique. Cette voiture a réussi à convaincre de nombreux clients en France et en Allemagne, moins en Italie par exemple. Ça, c’est un vrai challenge que l’on doit relever. Le modèle électrique doit représenter moins de 5 % des immatriculations en Italie.

Les raisons de cette difficulté, ce n’est pas lié au produit, mais ce sont les faibles primes pour l’achat d’une voiture électrique, un réseau de recharge peu développé, un prix de l’électricité supérieur et donc un coût d’usage plus élevé. Quand on cumule tout ça, cela donne une somme de contraintes, qui sont un challenge pour Fiat en Italie, mais aussi dans toute l’Europe du Sud et de l’Est.

C’est une vraie difficulté pour un constructeur comme Fiat de souffrir sur son modèle phare, sur son marché. La discussion avec les autorités est donc primordiale. »

Une explication qui coïncide parfaitement avec la dernière déclaration de Carlos Tavares au gouvernement italien, qui se dit prêt à augmenter la production de voitures électriques en Italie, à condition d’augmenter les incitations financières. Il a bien demandé au gouvernement italien de se dépêcher et d’intervenir immédiatement et non dans quelques années, lorsqu’il sera trop tard. Et oui, la 500 électrique ne pourra pas vivre éternellement grâce à deux pays.

TOP STORIES

Top List in the World