Ne croyez pas que c’est parce que nous parlons souvent de mauvaises nouvelles pour Maserati que nous n’aimons pas cette marque. Nous l’aimons de tout notre cœur. Mais, les chiffres ne peuvent plus cacher la réalité d’une marque qui souffre depuis plusieurs années.
Pays | janvier – mars 2023 | janvier – mars 2024 |
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France | 30 | 13 |
Italie | 1051 | 802 |
Allemagne | 430 | 121 |
Si la France a, par le passé, été bonne cliente de la marque, surtout lors des années du lancement du Levante, avec plus de 700 unités par an, elle fait aujourd’hui de la figuration avec 13 unités immatriculées au premier trimestre 2024.
Pour l’Italie, c’est juste le deuxième client derrière les USA. Avec 802 unités au premier trimestre 2024, elle reviendra très probablement aux chiffres de 2022, sauf si la tendance est encore baissière.
Que dire, la marque Maserati est un cas d’école dont nous avons parlé plusieurs fois. Entre notre coup de gueule où l’on s’est demandé si Stellantis savait ce qu’elle faisait, le nouveau plan produit de 2028, les changements majeurs eu sein de la direction, des doutes sur la direction technique, ou encore la remise en question du 100 % électrique…
On peut toujours se consoler en se disant que, pour une marque de luxe, Maserati fait toujours plus de volume que Ferrari et Lamborghini et, connaissant le mantra de Stellantis : la rentabilité avant les volumes. Donc, est-ce que cette baisse est inquiétante ou est-ce qu’elle est voulue ? Il n’y a que la direction de Maserati qui le sait.