En raison d’un contexte géopolitique complexe, tous les constructeurs sont plus ou moins soumis à des contraintes de production. La pénurie de véhicules neufs semble avoir reflué au dernier trimestre 2022, permettant à chacun d’honorer ses commandes.
Tesla ou Renault seraient en capacité de livrer des véhicules zéro émission dans un laps de temps raisonnable.© Tesla
Chez Volkswagen France, au sein de la division des ventes aux entreprises, les soucis de livraison ont été un tracas, mais pas un problème insoluble non plus. Pour Olivier Dupont, responsable de ce secteur, il a été observé “un tassement de 5 points de nos livraisons sur l’année, évidemment lié aux contraintes de production”. Toutefois, il y a eu “amélioration en fin d’année” des conditions de livraisons tandis que, d’un autre côté, “les clients fidèles ont été patients”, selon Olivier Dupont, ce qui a permis à la marque de ne pas subir d’annulations intempestives.
Iveco France, de son côté, avoue être parvenu à livrer tous les véhicules utilitaires légers “pour lesquels nous nous étions engagés” en 2022. Mais, à l’instar de Volkswagen, le volume global vendu demeure inférieur à celui de 2021 : “En 2022, nous avons livré environ 20 % de véhicules en moins pour les flottes grands comptes par rapport à ces dernières années”, explique Amaury Bouchet, le directeur des ventes de la marque italienne.
Les entreprises françaises ne semblent pas avoir été particulièrement lésées par les contraintes imposées par les constructeurs de véhicules. Sollicitée, l’une des plus grandes flottes de France, EDF, a ainsi fait savoir qu’elle tablait sur plus de 22 % de véhicules électriques au sein de son parc au 31 décembre 2022. Le résultat a finalement été de 23 %, soit 10 000 autos “vertes” déjà en service sur un total d’un peu moins de 45 000 engins.