Après ses premiers tests en habits de gala, le Renault Austral nous revient vêtu d’un modeste trois-cylindres essence de 130 ch, sans roues arrière directrices, sans pack Esprit Alpine. Mais ce moteur inédit arrive pétri de technologies et annonce des consommations dignes d’un diesel. Vraiment ?
- RENAULT Austral mild hybrid advanced 130
- Prix Renault Austral 1.2 130 ch
- Au volant
- À bord
- La concurrence
- Bilan de l’essai Renault Austral 1.2 130 ch
- Prix et équipements Austral mild hybrid advanced 130
- Options et packs
- Options
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Le nouveau SUV Renault Austral est ici à l’essai en version d’appel, mue par un inédit 1.2 turbo essence de 130 ch. Il compte trois cylindres, contre quatre pour le 1.3 de 160 ch.
Thomas Antoine/ACE Team
RENAULT Austral mild hybrid advanced 130
- – Moteur : Essence
- – Puissance: 130 ch
- – Lancement : Décembre 2022
- – A partir de 33 400 €
- – Ni bonus ni malus
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C’est une tradition ancestrale (ou presque) chez les constructeurs automobiles : celle de dévoiler son dernier SUV dans sa version la plus chère afin de réunir tous ses talents en matière de présentation, d’équipements ou d’agrément de conduite. Le Renault Austral n’a pas échappé à la règle et s’est d’abord laissé conduire en version full hybrid de 200 ch cumulés (la plus puissante disponible), finition Iconic Esprit Alpine à teinte biton (la mieux équipée et présentée). Une version enrobée d’onéreux suppléments comme les roues arrière directrices, l’affichage tête haute et le toit panoramique fixe. L’ensemble dépassait ainsi les 49 000 € options comprises, loin, très loin du premier prix catalogue : 33 400 € pour l’Austral « mild hybrid advanced » 130. Mild hybr… quoi ?
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Aucun malus pour l'Austral essence de 130 ch, dont l'hybridation légère ne permet pourtant pas d'évoluer en mode 100 % électrique.
Thomas Antoine/ACE Team
Si l’équipe marketing Renault n’était pas si inspirée, cet Austral s’appellerait 1.2 TCe 130. Il s’agit d’un bloc inédit à trois cylindres, amené à remplacer progressivement les 1.0 TCe et 1.3 TCe avant l’application de la norme anti-pollution Euro 7 en 2026. Ce nouveau moteur la respectera après quelques adaptations (lire notre article sur les secrets techniques de l’Austral) et cumule déjà des technologies rares à ce niveau de puissance : turbo à géométrie variable, combustion à cycle Miller, vanne EGR refroidie à basse pression, pompe à eau pilotée et hybridation légère 48 V. Cela ne vous dit rien ? Pas de panique. Le principal est de savoir que tous servent le rendement et limitent la consommation. À 5,2 l aux 100 km et 118 g de CO2 expirés par kilomètres en cycle mixte, l’Austral devient le seul SUV compact à essence à éviter malus écologique, en 2022 comme en 2023. Chapeau.
Prix Renault Austral 1.2 130 ch
Pour serrer son tarif à 33 400 €, l’Austral doit venir en finition de base Équilibre. À ce niveau pourtant, la dotation n’a rien d’indigent. Elle comprend déjà la carte d’accès et de démarrage mains libres, l’instrumentation numérique de 12,3 pouces, l’écran central tactile de 9 pouces (à réplication smartphone), les radars de recul, ainisi que les rétros rabattables électriquement. Le prix grimpe à 35 900 € pour le cran supérieur Techno, dont le surcoût vaut finalement… le coup. L’écran central tactile passe à 12 pouces et accueille notamment la navigation par Google Maps. Un système toujours à jour, pertinent en matière d’info trafic et dont la cartographie sait aussi s’afficher au niveau des compteurs, chose rarissime via Android Auto ou Apple CarPlay chez les concurrents.
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Le Renault Austral est ici photographié en finition Techno. C'est le niveau intermédiaire dans la gamme mais le plus haut disponible en 1.2 130 ch.
Thomas Antoine/ACE Team
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Cette finition inclut Google Maps, dont la cartographie peut s'afficher sur l'écran de 12,3 pouces derrière le volant.
Comme sur l’Austral de base, l’interface d’info-divertissement est signée Google et se montre particulièrement intuitive. Elle regroupe les applications maison (Assistant pour la commande vocale, Play pour le catalogue) et reste compatible avec les tierces comme Spotify, MyCanal ou L’Équipe à condition d’y être abonné. Les moins « geeks » loueront plutôt les jantes de 19 pouces au lieu de 17, la banquette coulissante et rabattable depuis le coffre, les radars de stationnement avant et latéraux complétés d’une pratique caméra de recul. Sans oublier l’habitacle plus chaleureux, garni d’une sellerie tissu/similicuir et d’un éclairage d’ambiance évoluant au gré des modes de conduite sélectionnés (Confort, Éco, Sport, Perso). Il est d’ailleurs temps de prendre la route.
Au volant
Une première différence saute aux yeux en passant de l’Austral full hybrid 200 à ce mild hybrid 130. Sur la haute console centrale, l’original repose-main coulissant disparaît au profit d’un « bon vieux » levier de vitesses. L’Austral 130 ch refuse en effet toute transmission automatique, dont la commande migre derrière le volant. La boîte mécanique supprime aussi le petit espace de rangement inférieur, mais le pommeau chipé à la Clio tombe bien sous la main et se manipule facilement grâce au bras droit posé à l’horizontale.
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Pas de boîte automatique disponible sur l'Austral 1.2 130 ch.
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Le levier de vitesses est similaire à celui de l'Arkana, du Captur et… de la Clio.
Thomas Antoine/ACE Team
Pression sur le bouton Start, le trois-cylindres s’ébroue d’un battement de cil (merci au puissant alterno-démarreur) et ne hausse ni le niveau sonore ni le niveau vibratoire dans l’habitacle. Une première bonne surprise… et une inquiétude levée, ce même moteur générant d’importantes vibrations dans le volant et le pédalier de l’Austral E-Tech 200 quand il s’éveille après une phase de roulage en mode 100 % électrique. L’électrification légère de notre Austral 130 ch ne permet pas de rouler sur la seule énergie de la batterie, qui assiste simplement le moteur thermique lors des phases de démarrage ou de relance pour réduire sa consommation.
En milieu urbain, les courtes phases d’arrêt du moteur au feu rouge ne peuvent assurer la sobriété de l’Austral full hybrid (qui savait rester sous les 6,5 l/100 km), avec une consommation de 9 l affichée à l’ordinateur de bord dans un Paris certes en-glu-é. La conduite en ville révèle aussi le manque de rondeur mécanique de l’Austral 130 ch. Entre l’embrayage assez peu progressif, le frein moteur plus ou moins marqué selon le niveau de charge de la petite batterie et les à-coups ressentis à la reprise des gaz (ou en décélération à 1 100 tr/min précis), il apparaît difficile de fluidifier parfaitement la conduite dans une circulation en accordéon.
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Le trois-cylindres contient bien ses vibrations mais génère trop d'à-coups lors des évolutions près du ralenti.
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C’est dommage car, en d’autres points, le SUV Renault apparaît bien urbain. Son petit moteur répond promptement aux appels de la pédale de droite après 1 700 tr/min, sa suspension absorbe bien les cahots à faible allure et son diamètre de braquage, certes moins impressionnant que celui des versions à roues arrière directrices, séduit déjà pour un SUV de plus de 4,50 m de long. En finition Techno, le pack City Premium à 600 € achèvera de séduire les citadins avec des caméras à 360° remarquablement orientées et un système de stationnement automatique.
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Hormis en ville, la consommation séduit : 6,3 l/100 km relevés sur route et 7,4 l sur autoroute.
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Ici chaussé de roues de 19 pouces, l'Austral a trouvé le bon compromis entre confort et tenue de caisse.
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Les nostalgiques de la conduite « à l’ancienne » n’y verront pas d’inconvénient, et tous les conducteurs s’entendront sur le joli compromis offert par la suspension. Confortable sur les irrégularités, retenant bien ses mouvements de caisse sur les successions de bosses, l’Austral tient aussi parfaitement la route, secondé par un antidérapage efficace (mais discret) et une direction légère (mais précise). Bien sûr, le passage des épingles ou des petits ronds-points exige plus d’angle au volant qu’à bord des Austral à roues arrière directrices, mais la rigueur offerte par cette version (qui troque aussi son train arrière multibras pour une simple traverse déformable) rejoint la référence Peugeot 3008. Désormais, seul le petit volant du sochalien génère une sensation supérieure d’agilité.
Fermons le chapitre de la conduite avec une virée sur l’autoroute, où l’Austral tient tout juste son allure dans les longues rampes et imposera sans doute de quitter la sixième s’il roule avec famille et bagages à bord. Cet étagement de boîte sert au moins la consommation, relevée à 7,4 l/100 km à 130 km/h réels, valeur raisonnable pour un petit moteur dont le turbo est souvent sollicité sur autoroute vallonnée. L’Austral aurait pu mieux y contenir ses bruits d’air, alors que les bruits de roulement repérés en Austral Esprit Alpine chaussé en Michelin Primacy 4 de 20 pouces disparaissent avec ces gommes e.Primacy de 19 pouces, bien moins larges (205 mm contre 235). Sur certains points donc, le plus cher n’est pas forcément le meilleur…
À bord
Jolie qualité perçue pour l'Austral Techno, dont les habillages en tissu et similicuir font illusion.
Signé Google, le système d'exploitation apparaît rapide et intuitif. Thomas Antoine/ACE Team
L'Austral n'oublie pas les commandes physiques pour la ventilation. C'est bien plus pratique en roulant. Thomas Antoine/ACE Team
Fini l'épaisse poignée coulissante des versions automatiques. Elle est remplacée ici par le levier de vitesses, supprimant au passage un rangement inférieur. Thomas Antoine/ACE Team
Les assises un peu courtes et tombantes ne soutiennent pas assez les cuisses sur long trajet. Thomas Antoine/ACE Team
La banquette 60/40 coulisse sur 16 cm en niveau Techno. L'espace aux jambes s'avère généreux, et les dossiers sont très légèrement inclinables. Thomas Antoine/ACE Team
Le volume de coffre oscille entre 500 et 575 l si la banquette est avancée. Le plancher n'est pas parfaitement plat, dossiers rabattus. Thomas Antoine/ACE Team
La concurrence
Sous leurs onéreuses versions hybride et hybride rechargeable, les SUV compacts conservent des propositions à essence de puissance raisonnable. Le Citroën C5 Aircross 1.2 PureTech 130 démarre à 29 650 €, mais le niveau Feel Pack affiché à 32 150 € est davantage comparable à l’Austral Équilibre, tarifé 33 400 €. Pas de clef mains libres chez Citroën, mais les sièges arrière indépendants et coulissants de série, au confort ultra-moelleux, prouvent ses meilleures aptitudes familiales. Ils permettent aussi au coffre d’osciller entre 580 et 720 l selon les besoins. Chez Peugeot, le 3008 n’accueille pas aussi bien les bambins (banquette plus étriquée, coffre de 520 l), mais il conserve son joli « toucher de route » et s’achète dès 33 520 € en Active Pack. Comme son cousin chevronné, le best-seller du Lion marque le pas en matière de système d’info-divertissement, vraiment daté face à celui de l’Austral.
Sans détailler la flopée de concurrents de l’Austral (tous présents dans notre guide d’achat des SUV compacts), évoquons le cas des coréens et notamment du Hyundai Tucson. À son 1.6 T-GDI MHEV, à quatre cylindres et plus puissant (150 ch), il couple une boîte mécanique « intelligente » capable d’assurer un mode roue libre à la décélération. L’ensemble se montre moins efficace que les technologies de l’Austral sur le papier, puisqu’il hérite d’un malus de 800 € minimum. Mais cette pénalité n’est pas éliminatoire pour autant car le Tucson reste bien placé au niveau tarifaire. Vendu dès 30 200 €, il jouit en outre dès l’entrée de gamme d’une dotation complète, comprenant caméra de recul, instrumentation numérique de 10,25 pouces, écran tactile de 8 pouces… En outre, sa spacieuse banquette inclinable et son coffre de 577 l le rendent plus accueillant encore, alors que demeure sa fameuse garantie de 5 ans, kilométrage illimité.
Bilan de l’essai Renault Austral 1.2 130 ch
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Bien né, l'Austral mérite mieux que ce petit moteur à essence à boîte mécanique.
Thomas Antoine/ACE Team
En version premier prix, le Renault Austral ne laisse pas toutes ses qualités au placard. La présentation reste soignée, l’habitacle accueillant et bien équipé, l’ergonomie correcte. Le confort et l’insonorisation séduisent même davantage que dans les versions E-Tech Hybrid 200 à roues de 20 pouces. Mais, sur un Austral moderne, la présence d’une boîte mécanique apparaît quelque peu incongrue et renforce les défauts du nouveau 1.2, timide sur les derniers rapports et manquant de fluidité en ville. Pour seulement 1 500 € de plus, le 1.3 TCe 160 arrive muni d’une boîte X-Tronic à variation continue. Et si c’était lui le meilleur des Austral ? Réponse dans quelques jours, à l’occasion de son premier essai.
On aime
- La présentation et l’équipement déjà soignés en niveau Techno
- Le joli compromis entre confort et tenue de route
- Le trois-cylindres sobre et silencieux…
On regrette
- … mais timide sur les derniers rapports
- Les à-coups de fonctionnement en ville
- La boîte mécanique à six vitesses imposée
Prix et équipements Austral mild hybrid advanced 130
Austral Équilibre : 33 400 €
Instrumentation numérique de 12,3 pouces. Accès et démarrage mains libres. Clim’ bizone, feux et essuie-glaces automatiques. Écran tactile central de 9 pouces. Android Auto et Apple CarPlay. Sellerie en tissu recyclé gris. Son Arkamys auditorium. Rétroviseurs extérieurs électriques, dégivrants et rabattables électriquement. Radars de recul. Assistant de maintien dans la voie. Feux avant full LED Pure Vision. Freinage actif d’urgence avec fonction intersection. Passages de roue et bas de caisse noir brillant. Calandre à damier chrome sombre. Jantes alliage de 17 pouces Maha.
Austral Techno : 35 900 €
En plus d’Équilibre
Écran tactile de 12 pouces. Navigation GPS via Google Maps. Aide au parking avant et latérale. Caméra de recul. Feux avant à LED Adaptative Vision. Multi-sense (choix des modes de conduite). Banquette coulissante 1/3-2/3 avec rabattage depuis le coffre Easy Break. Rétroviseur intérieur électrochrome sans cadre. Lumière d’ambiance personnalisable sur les panneaux de porte et la console centrale. Sellerie mixte similicuir/tissu dégradé de gris. Vitres arrière surteintées. Jantes alliage de 19 pouces Komah diamantées noires.
Options et packs
Pack City : 450 € sur Équilibre
- Caméra de recul
- Radars de stationnement avant et latéraux
Pack City Premium : 600 € sur Techno
- Caméras de stationnement à 360°
- Système de stationnement automatique
- Rétros à mémoire et indexables sur la marche arrière
Pack Sunroof : 900 € sur Techno
- Toit vitré fixe
- Barres de toit longitudinales
Pack Extented Grip : 250 € sur Techno
- Antipatinage à trois modes
- Pneus 4 saisons
- Jantes de 18 pouces
Pack Comfort : 450 € sur Techno
- Siège conducteur électrique et massant
- Sièges avant chauffants
Options
- Peinture métallisée/spéciale : 650 €/850 €
- Peinture biton : 400 €
- Navigation GPS Google Maps et écran central de 12 pouces : 1 200 €
- Régulateur de vitesse adaptatif : 400 €
- Recharge par induction : 150 € (temporairement indisponible)
- Toit vitré fixe et barres de toit : 900 €
- Hayon motorisé mains libres : 450 €
- Roue de secours galette et plancher de coffre amovible : 180 à 200 €
| Fiche technique Austral mild hybrid advanced 130 | |
| Dimensions et poids | |
| Longueur (m) | 4,51 |
| Largeur (m) | 1,83 |
| Hauteur (m) | 1,62 |
| Empattement (m) | 2,67 |
| Coffre (l) | 500-575 à 1 525 |
| Réservoir (l) | 55 |
| Poids à vide (kg) | 1 421 |
| Pneus sur modèle d’essai | 205/55 R19 |
| Puissance et performances | |
| Moteur essence | 3 cylindres turbo à cycle Miller |
| Cylindrée | 1 199 cm3 |
| Puissance | 130 ch à 4 500 tr/min |
| Couple | 230 Nm de 1 750 à 3 500 tr/min |
| Moteur électrique | 16 ch |
| Type et tension de la batterie | lithium-ion 48 V |
| Capacité de la batterie | 0,925 kWh |
| Transmission | aux roues avant |
| Boîte de vitesses | manuelle, 6 rapports |
| 0 à 100 km/h (s) | 10,8 |
| Vitesse maxi (km/h) | 175 |
| Consommation et CO2 | |
| Mixte WLTP | 5,2 à 5,7 l/100 km |
| Rejets de CO2 | 118 à 128 g/km |
| Malus CO2 – 2022 | de 0 à 50 € |
| Malus au poids – 2022 | aucun |
| Puissance fiscale | 7 CV |
| Garantie voiture | 2 ans, kilométrage illimité |
| Pays de production | Espagne |
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