Essai vidéo - Peugeot 208 restylée (2023) : elle veut reprendre le trône à la Clio

Note

de la rédaction

13,1/20

Note

des propriétaires

14,9/20

EN BREF

Version restylée de la 208

Moteurs essence, hybrides essence et électriques

De 75 à 156 ch

Version 156 ch électrique : 410 km d’autonomie

À partir de 19 200 €

La 208 est un best-seller pour Peugeot. Elle fait les choux gras de la marque depuis sa sortie en 2019, et a même été la meilleure vente toute catégorie confondue en France en 2021 et 2022, au nez et la calandre de sa grande rivale de toujours, la Renault Clio. Cette dernière, récemment mise à jour de belle manière, lui a repris la place en 2023, et la 208 n’attend qu’une chose : pouvoir la récupérer. Et ce restylage est destiné à l’aider dans cette mission.

Chez Peugeot, les restylages ont souvent été assez visibles, comme récemment sur les berlines 508 et SUV urbain 2008. C’est aussi le cas avec la 208, qui expose une face avant assez largement modifiée, adoptant les nouveaux codes stylistiques de la marque, initiés justement par les 508, 2008 mais aussi nouveau 3008.

Avant restylage, et pour mémoire, la 208 ressemblait à ça.

C’est la proue qui évolue le plus, avec une nouvelle calandre, un nouveau bouclier, une signature lumineuse des feux de jour inédite et… un nouveau logo Peugeot !

Un style qui évolue de façon visible, surtout à l’avant

La calandre est ainsi agrandie, en largeur comme en hauteur, et arbore en son centre le nouveau logo Peugeot. Elle expose fièrement ses barrettes couleur carrosserie (sauf sur l’entrée de gamme Active). Mais le plus visible n’est pas là. Il faut déporter son regard de part et d’autre pour remarquer la nouvelle signature lumineuse des feux diurnes.

Comme pour le 2008 et la 508, fini le croc unique partant directement de l’optique. On a maintenant affaire à un bloc séparé doté de trois griffes lumineuses, la signature bien connue désormais du constructeur sochalien. Cela permet de distinguer du premier coup d’œil une “phase 1” d’une “phase 2”. Aucun doute possible. Et si la couleur est un “Jaune agueda” ou un “Gris sélénium”, ce sera aussi une phase 2, puisque ces deux teintes sont inédites pour la 208.

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Les feux de jour sont désormais séparés de l’optique, et adoptent les trois griffes, signe distinctif Peugeot depuis longtemps.

L’arrière évolue moins. On remarque les feux dont les griffes passent en mode horizontal, ce qui élargit visuellement l’auto, tandis que le “Peugeot” en toutes lettres remplace le logo.

Sur le profil, on note seulement de nouveaux dessins de jantes, en 16 ou 17 pouces selon la finition, mais aussi une nouvelle graphie de la lettre “e” sur le montant de custode arrière. Il passe en lettre capitale au lieu de minuscule, et reprend le dessin des trois griffes, comme les feux de jour et les feux arrière.

La graphie du “e” signifiant que la 208 fonctionne à pile change.

Les griffes des feux arrière sont désormais horizontales.

Ces derniers évoluent d’ailleurs aussi un peu. Les 3 griffes lumineuses à LED ne sont plus verticales mais horizontales, ce qui élargit visuellement la poupe. Enfin, le logo du lion disparaît et est remplacé par le nom de la marque en toutes lettres. Une mode à laquelle la 208 cède, mais pas à celle du bandeau lumineux.

Statu quo dans l’habitacle, un équipement enrichi (un peu)

Dans l’habitacle, peu de changement. Le dessin n’évolue pas, la qualité de fabrication (bonne) et des matériaux (correcte mais inférieure à celle de la Clio) non plus. Peugeot a surtout cherché à améliorer la dotation en équipement.

La planche de bord n’évolue ni dans le dessin, ni dans la qualité de fabrication, qui étaient respectivement modernes, et de bonne facture. Mais l’écran multimédia fera 10 pouces dans tous les cas désormais, et l’équipement est enrichi.

Ainsi, même si l’opulence ou la technicité n’atteignent pas les sommets, l’écran multimédia est nouveau et se vante de 10 pouces de diagonale sur toutes les finitions désormais. Il adopte le dernier système multimédia de la marque, le i-Connect (ou i-Connect Advanced lorsqu’il intègre la navigation). Il est plus fluide et réactif que l’ancien, c’est peu de le dire, et peut bénéficier des mises à jour “Over the air” (sans fil, via la connexion internet). Mais il n’atteint pas la qualité du système Renault à base de Google Automotive et Android auto. C’est toutefois mieux.

La caméra de recul en profite pour passer de l’âge de Pierre à l’ère moderne, en adoptant la HD, et une qualité d’image enfin décente ! Pas du luxe : avant, on ne voyait rien, surtout la nuit. Et le combiné d’instrumentation numérique 3D du i-cockpit (sur finition GT uniquement) est revu.

Le chargeur à induction, lorsque présent, passe de 5W à 15W de puissance pour recharger plus vite les appareils électroniques, tandis que l’un des deux ports de recharge à l’arrière passe en USB C pour s’adapter aux nouveaux appareils.

Les passagers arrière profitent d’un espace correctement moyen.

Le volume de coffre est annoncé à 309 litres banquette en place pour la e-208, 352 litres pour les thermiques, et 1 118 litres et 1 163 litres respectivement banquette rabattue.

La place pour les occupants de la banquette est toujours la même, à savoir correcte en espace aux jambes et à la tête. En largeur, c’est confortable pour deux adultes, ou 3 enfants. Un tunnel de servitude gêne cependant au milieu.

Enfin, le coffre n’évolue logiquement pas. Il cube toujours 309 litres (certains documents disent 311 litres) pour la version électrique, et 352 litres pour les versions thermiques et hybrides. Cela semble un peu surévalué (la Clio souffre du même syndrome…). Et d’ailleurs, à sa sortie, Peugeot communiquait sur un chiffre de 265 litres, qui semble plus proche de la réalité. Banquette rabattue, le plancher n’est pas plat et le volume grimpe à 1 118 litres ou 1 163 litres selon que l’on soit dans une électrique ou une thermique.

Plus de diesel, mais une offre hybride et électrique dédoublée

Techniquement, la 208 n’évolue pas d’une spire de ressort de suspension côté châssis, repris à l’identique. Par contre, côté moteurs, ça change.

Pour commencer, fini le diesel. C’est le sens de l’histoire, on peut le regretter ou pas mais c’est compréhensible dans une logique où l’on veut pousser l’électrique.

L’offre de moteur perd le diesel, mais gagne un 1.2 Puretech hybride en 100 ou 136 ch, et l’offre électrique se dédouble : soit l’ancien moteur 136 ch, soit le nouveau 156 ch.

On garde tout de même un moteur purement thermique, le 1.2 Puretech en 75 ch atmosphérique (118 Nm, 120 g de CO2/km), et 100 ch turbocompressé (205 Nm, 113 g/km). Un petit nouveau fait son entrée : le 1.2 Puretech Hybrid, en version 100 ch (205 Nm, 101 g/km) et 136 ch (230 Nm et 104 g/km), accouplé à une boîte mécanique pilotée à double embrayage baptisée e-DCS6. C’est cette dernière qui intègre un moteur électrique qui permet d’évoluer à petite vitesse en 100 % électrique.

Enfin, l’offre en électrique se dédouble. À l’ancien moteur 136 ch (260 Nm), accouplé à une batterie de 50 kWh bruts (46 nets), s’ajoutent le nouveau moteur 156 ch (260 Nm) accouplé à une batterie CATL de 51 kWh bruts (48 kWh nets). Quand le premier promet 362 km d’autonomie, le second, lui, affirme pouvoir atteindre 410 km parcourus avant de devoir pousser.

Il n’est nullement surprenant, en cette période propice à la consommation… d’électrons, que Peugeot nous fasse essayer en premier lieu la version électrique de sa 208 restylée. Plus ennuyeux, aucune version thermique n’était par contre à l’essai. Il nous faudra donc patienter pour découvrir en particulier les versions hybrides.

C’est donc au volant d’une “e-208” que nous sommes partis sur les routes de l’arrière-pays barcelonais. Et bien sûr, pas de la déjà connue version 136 ch, mais de la toute nouvelle version 156 ch (et 260 Nm de couple), qui reprend le moteur des DS 3, e-308 ou autres Opel Astra-e.

Il est accouplé pour l’occasion, nous l’avons dit, à une pile de 51 kWh de capacité brute, et 48 kWh de capacité nette.

Évoquons sans attendre le chapitre consommation. Nous n’avons pas pu établir sur notre parcours d’essai, peu représentatif d’une utilisation habituelle et tranquille, de moyenne cohérente. Tout ce que l’on peut dire, c’est qu’en zone urbaine, nous avons obtenu 12 kWh de consommation moyenne, ce qui représenterait une autonomie de 400 km tout pile, bien inférieure aux 566 km revendiqués par le cycle WLTP urbain (10,2 kWh annoncés, tenant compte des pertes à la recharge).

La consommation en kWh, nerf de la guerre, est annoncée à 14 kWh de moyenne officielle WLTP. Nous avons fait… un peu plus que cela, dû aux conditions d’essai. Mais les valeurs sont prometteuses.

En mode un peu énervé lors du tournage des images dynamiques, nous sommes montés à un peu plus de 20 kWh de moyenne/100 km, ce qui, vu le rythme adopté, n’est pas si mauvais. Le retour “à la base”, réalisé à rythme plus tranquille, fera redescendre le chiffre à 14,9 kWh, chiffre qu’il est difficile de considérer comme une moyenne toutefois. Reste qu’il permettrait alors de parcourir 322 km dans la vie réelle, un peu loin de 410 km promis (14 kWh/100 officiellement en mixte WLTP, tenant compte des pertes à la recharge toujours).

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Nous comparerons plus efficacement ce nouvel ensemble électrique à l’ancien lors d’un test d’autonomie Caradisiac sur un parcours normé. Mais si l’on se réfère aux chiffres officiels, le moteur 156 ch, plus puissant, et aux performances améliorées, fait gagner 48 km d’autonomie par rapport à l’ancien, avec seulement 2 kWh de capacité de batterie en plus, ce qui prouve(rait) sa meilleure efficience. Ce sera certainement le cas, la e-308 équipée du même moteur et d’une batterie légèrement plus grosse (51 kWh utiles) s’était montrée très sobre sur l’exercice.

Des performances correctes, une autonomie plus consistante

Les performances de ce nouveau moteur sont correctes, sans plus. La vitesse maxi est bridée à 150 km/h. Ils sont atteints rapidement. Le 0 à 100 est abattu en 8,2 secondes, soit en théorie 0,1 seconde plus lentement que le moteur thermique hybride 136 ch. C’est toutefois 0,8 seconde plus rapide que l’ancien moteur. Et les reprises de 80 à 120 km/h gagnent 1,3 seconde (5,3 contre 6,6 s.). Mais ce sont les mêmes chiffres que l’ancien moteur avant qu’il subisse des “optimisations” améliorant son autonomie (dont un rallongement du rapport du réducteur). Bref, on se retrouve avec les performances de la e-208 quand elle est sortie.

Reste que volant en main, la e-208 ne manque pas de ressources. Les accélérations sont vives, les reprises musclées. Mais ça, c’est pour le mode de conduite “Sport”, sélectionnable sur la console centrale. Il libère l’intégralité de la cavalerie, tandis que le mode “Normal” fait descendre la puissance à 109 ch, et le mode “Eco” se traîne assez lamentablement, avec seulement 82 ch à disposition. Il suffira en ville uniquement, tandis que le mode normal est satisfaisant en toutes circonstances.

Sur route, les performances sont très suffisantes, et le dynamisme toujours de bon niveau. Le confort est même meilleur que celui d’une Clio.

La e-208 restylée demeure par ailleurs une 208, avec un bon niveau de dynamisme sur la route. Une conduite enlevée révèle un tempérament vif, la direction actionnée par le petit volant du “i-cockpit” est franche, directe, un peu trop assistée peut-être, mais à peine. Les relances musclées en sortie de virage ne se soldent pas par un élargissement trop prononcées de la trajectoire, car le différentiel avant électronique, qui freine la roue intérieure au virage permet de tirer la voiture vers l’intérieur, et c’est très sensible, et efficace (jusqu’à un certain point évidemment).

C’est surtout la monte pneumatique en Michelin Premacy à faible résistance au roulement qui va brider les ardeurs. Leur grip est moyen, et ils expriment bruyamment leur mécontentement d’être maltraités assez rapidement. Mais ils sont sympas et préviennent de la glissade, sans décrocher brusquement, ce qui est rassurant.

Ce dynamisme ne compromet en tout cas pas le confort, qui est étonnamment préservé, sur mauvaise route ainsi qu’en ville, sur les dos-d’âne et autres nids-de-poule dont les cités espagnoles sont aussi truffées que les nôtres.

Le freinage, lui, est puissant, efficace, et surtout, la sensation à pédale est naturelle. Le passage du freinage régénératif au freinage physique est bien géré, contrairement à la grande sœur e-308. On peut d’ailleurs augmenter le freinage régénératif avec le mode B. Mais le bouton pour l’actionner est minuscule et situé sur la console centrale. Il est donc difficile de s’en servir sans quitter la route des yeux. Autant dire que l’on s’en sert peu. Des palettes au volant pour régler la régénération auraient été bien plus efficaces.

Enfin, l’ambiance à bord est sereine, avec une absence de bruits de moteur, et des bruits d’air et de roulement bien filtrés.

Tout cela ne nous a pas étonnés. En effet, il n’y a pas eu d’évolution de châssis ou de train roulant avec le restylage, et donc, c’est le statut quo, à un bon niveau de prestations.

La gamme de la 208 restylée s’articule autour de 3 niveaux de finition, plus une série spéciale e-Style réservée à la 208 électrique dotée de l’ancien moteur.

Ainsi on débute avec la finition Active (1.2 Puretech 75 et 100, 1.2 Puretech Hybrid 100 et e-208 156) qui intègre les équipements suivants :

• Projecteurs Peugeot LED Technology avec feux diurnes à LED 3 griffes
• Peugeot i-Cockpit® avec combiné tête haute analogique et matrice couleur 3,5‘’
• Touch screen 10’’ & Bluetooth Radio & Téléphone
• Radio DAB avec écran tactile couleur 10’’ SD
• Bluetooth®, Mirror Screen sans fil
• Air conditionné manuel
• Rétroviseurs extérieurs dégivrants à réglage électrique et rabattement manuel
• Jantes tôle 16 ” avec enjoliveurs « MONTI »
• SPÉCIFICITÉS ÉLECTRIQUE
• Console haute avec accoudoir & frein de stationnement électrique
• 1 prise USB A et 1 prise USB C à l’arrière
• Air conditionné automatique mono-zone et essuyage automatique
• Câble électrique mode 3 triphasé 22 kW
• Chargeur embarqué 7,4 kW monophasé

La finition Allure (1.2 Puretech 100, 1.2 Puretech Hybrid 100, e-208 156) ajoute, contre 2 000 € (2 100 € pour la e-208 156) :

• Peugeot i-Cockpit avec combiné tête haute 10” numérique
• Peugeot i-Connect Radio DAB avec écran tactile couleur personnalisable 10’’ HD, Bluetooth®, Mirror Screen sans fil
• Aide au stationnement avant et arrière, graphique et sonore
• Air conditionné automatique mono-zone et essuyage automatique
• Vitres latérales arrière et lunette arrière surteintées
• Console haute avec accoudoir & frein de stationnement électrique
• Jantes alliage 16‘’ « NOMA » diamantées bi-tons
• Rétroviseurs extérieurs dégivrants à réglage et rabattement électriques
• Rétroviseur intérieur électrochrome
• SPÉCIFICITÉS ÉLECTRIQUE
• Démarrage mains libres
• Calandre à inserts couleur carrosserie
• Antenne “requin”

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La finition GT (1.2 Puretch 100, 1.2 Puretech Hybrid 100 et 136, e-208 156), contre 1 900 € supplémentaires, ajoute :

• Projecteurs Peugeot Full LED Technology avec feux diurnes à LED 3 griffes
• Peugeot i-Cockpit® 3D avec combiné tête haute 10” numérique
• Recharge smartphone sans fil (15 W)
• Visiopark 1 : Caméra de recul HD, aide au stationnement avant et arrière, graphique et sonore
• Volant compact cuir fleur avec commandes multimédia intégrées
• Rétroviseur intérieur électrochrome sans cadre
• Jantes alliage 17‘’ « YANAKA » diamantées bi-tons avec inserts
• Accès et démarrage mains libres Proximity
• Éclairage polyambiant 8 couleurs
• Surtapis avant et arrière
• Pédalier aluminium et seuils de portes avant en aluminium avec signature PEUGEOT
• Arches de roues noir laqué
• Sellerie tissu/TEP avec surpiqûres jaunes

La série spéciale e-Style, disponible uniquement avec le moteur électrique 136 ch, se base sur la finition Allure.

Bien sûr quelques options sont disponibles, comme le régulateur de vitesse adaptatif (400 €, sur Allure et GT), la conduite semi-autonome de niveau 2 (400 €, sur Allure et GT), la caméra de recul (250 €, sur Allure), le pack Visio 2 (caméra 360°, éclairage d’accueil sur les rétroviseurs et alerte de véhicule dans l’angle mort, 500 € sur Allure, 250 € sur GT), la sellerie Alcantara (1 400 € sur GT), la navigation connectée (300 €), la recharge par induction (100 € sur Allure).

Pour la version électrique, la pompe à chaleur est une option à 450 € (on la conseille) et le chargeur embarqué 11 kW se monnaye 400 € (pourquoi pas).

La couleur gratuite est désormais le Jaune Agueda, les autres teintes sont facturées entre 200 et 750 €.

Le point techno

La 208 améliore quelque peu sa dotation, mais n’est pas la plus technologique des citadines. Elle intègre toutefois sans surprise la connectivité Apple Carplay et Android Auto, sans fil, et la navigation connectée Tom-Tom. Sa reconnaissance vocale activée par ‘Ok Peugeot” est en langage naturel. Elle peut disposer en option de la conduite autonome de niveau 2.

Pour ceux qui aiment, le i-Cokpit 3D de la finition GT fait toujours son petit effet.

Equipements et options

Version : II (2) ELECTRIQUE 51 KWH 156 GT

Equipements de sécurité

• Roue de secours galette

• Verrouillage automatique de tous les ouvrants en roulant

• Commutation automatique des feux de route / feux de croisement

• Accès et démarrage mains libres Proximity

• Programme de Stabilité Electronique (ESC) avec ASR, ABS, REF, AFU, CDS et TSM

• Projecteurs halogènes avec feux diurnes à LED

• PEUGEOT Connect SOS & Assistance et Teleservices

• Airbags frontaux auto-adaptatifs, latéraux AV et rideaux AV et AR

• Fixations ISOFIX et Top Tether aux places latérales AR

• Projecteurs “Peugeot Full LED Technology” avec feux diurnes à LED 3 griffes

• ESP Déconnectable avec aide au démarrage en pente

• Feux AR signature 3 griffes, stop,recul et indicateur de direction à LEDs

• Enjoliveur entre feux AR noir brillant

Equipements de confort

• Banquette AR rabattable 1/3-2/3

• Volant réglable en hauteur et en profondeur

• Direction assistée électrique

• Lève-vitres AV électriques et séquentiels avec antipincement

• Frein de stationnement électrique

• Essuie-vitre AV à déclenchement automatique

• Lève-vitres AR électriques et séquentiels avec antipincement

• Siège passager AV à réglage manuel en hauteur

• Ceintures de sécurité AV conducteur et passager à enrouleurs pyrotechniques avec limiteurs d'effort

• Ceinture de sécurité AR centrale 3 points, avec détection de non bouclage

• Ceintures de sécurité AR latérales avec enrouleurs pyrotechniques, limiteurs d'effort et

• Coques de rétroviseurs extérieurs Noir Brillant

• Lécheurs de vitres latérales Noir Brillant

• Rétroviseur intérieur à réglage jour/nuit manuel

• Siège conducteur avec réglage manuel en hauteur

• Vitres latérales AR et lunette AR chauffante temporisée surteintées

• Rétroviseurs extérieurs dégivrants avec réglage et rabattement électriques,éclairage de seuil

• Rétroviseur intérieur électrochrome sans cadre

• Aide graphique et sonore au stationnement AR

• Volant compact cuir fleur avec commandes multimédia intégrées et badge GT

• Accoudoirs sur portes AV et AR en TEPavec surpiqûre Adamite

• Console haute avec accoudoir intégré

• Prise 12V et rangement pour smartphone en façade centrale

Esthétique / Carrosserie

• Sellerie tissu BELOMKA, accompagnement TEP Isabella, trimatière Uni Capy et surpiqûres Vert Adamit

• Jantes alliage 17‘’ diamantées YANAKA bi–ton vernis brillant et Noir Orbital

Autres équipements

• Pack Visibilité

• Pédalier aluminium

• Seuils de portes AV aluminium siglés PEUGEOT

• Détection de sous-gonflage indirecte

• Surtapis AV et AR

• Pack Safety

• Habitacle et ciel de pavillon noir

• Chargeur embarqué 7,4 kW monophasé

• 6 haut-parleurs (2 tweeters et 2 woofers à l'AV et 2 larges bandes à l'AR)

• Eclairage coffre à lampe

• Télécommande 3 boutons + clé standard

• Peugeot i-Cockpit 3D avec combiné tête haute numérique 10''

• Air conditionné automatique mono-zone

• Pare-brise teinté

• Recharge smartphone sans fil

• Câble électrique mode 3 triphasé 22 kW

• Peugeot i-Connect

• Appuis-tête réglables en hauteur AV (x2) et AR (x3)

• Jupes AR inférieure Noir brillant

• Jupes AR supérieure Noir brillant

• Essuyage automatique

• Eclairage polyambiant 8 couleurs (Liés aux modes de conduite)

• Visiopark 1

• 4 poignées de maintien rétractables (2 à l'AV et 2 à l'AR)

• Eclairage intérieur

• Enjoliveurs d'ailes Noir Brillant

• Panneaux de porte AR avec grain Karsten avec baguette Noir brillant

• Panneaux de porte AV

• Planche de bord Slush avec Décor Carbone TPE et double surpiqûres

• Antenne requin

• Enjoliveur DRL Noir Brillant

• Enjoliveur bas de calandre Noir Brillant

• Enjoliveur supérieur de calandre Noir Brillant

• Calandre haut de gamme noir grainée avec marquage couleur caisse

• Commande d'ouverture des portes couleur caisse

• Becquet rapporté Noir Brillant

Options disponibles

• Chargeur embarqué 11 kW triphasé

  400 €

• Teinte métallisée

  0 €

• Teintes spéciales

  750 €

• Teintes spéciales

  750 €

• Teintes opaques

  200 €

• Sellerie Alcantara Mistral ICONIUM accompagnement TEP Isabella, trimatière Alcantara Noir

  1400 €

• Pompe à chaleur

  450 €

La Peugeot e-208 que nous avons eu à l’essai n’a pas une concurrence énorme. On trouve bien sûr dans le même groupe l’Opel Corsa-e, qui propose les mêmes prestations, pour un prix un tout petit peu inférieur. Elle est plus classique de présentation toutefois.

Il y a sinon, bien sûr, la Renault Zoé, présente sur le marché depuis plus de 10 ans. Elle est un peu larguée en prestations, vieillissante, et si elle est moins chère, ce n’est pas de beaucoup. Sa charge ne monte qu’à 50 kW (et en option) ce qui lui rend difficile les longs trajets. Mais son autonomie et son efficience sont toujours dans le coup. Ce n’est plus le meilleur choix aujourd’hui.

Enfin, Mini Cooper SE et Honda e sont bien plus chères à équipement équivalent, et ne peuvent pas rendre les mêmes services que la 208. Elles sont bien plus petites. Mais ludiques et possiblement très bien équipées, et à la finition léchée.

Si l’on élargit la concurrence à des modèles qui ne proposent pas de version électrique, la 208 se retrouve face à une horde de compétitrices aux dents longues, la première d’entre elles étant la Clio. Plus abordables globalement, tout aussi bien voire mieux équipée, plus sérieuse encore de construction, un peu plus habitable, c’est une sérieuse alternative. La Citroën C3 aussi, car elle est moins chère, mais moins bien finie, moins technologique et moins dynamique sur route (mais encore plus confortable). Les coréennes Kia Rio et Hyundai i20 peuvent se révéler meilleur en rapport prix/prestation, et leurs garanties longues sont un atout.

Enfin, la Toyota Yaris, excellente en version hybride, l’est moins en thermique pur. Et il faudra un essai de la 208 1.2 Puretech hybride pour savoir ce qu’il en est.

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A retenir : bis repetita ?

Avec ce restylage, la 208 évolue par petites touches. Elle ne manque toujours pas de personnalité, et heureusement qu’elle n’en a pas perdu, car la grande rivale Clio en a gagné.

Toujours aussi dynamique, toujours confortable quand même, elle améliore (un peu) son équipement. Et la nouvelle version électrique est plus performante et plus efficiente, faisant bondir l’autonomie. Une bonne chose, mais qui a un prix.

Car globalement, les tarifs augmentent. C’est moins le cas pour les e-208, dont les prix ont été revus à la baisse par rapports aux premières annonces. Il le fallait et c’est une bonne chose. Mais la 208 reste chère. Cela ne l’a pas empêcher de se vendre mieux que la Clio, et que toutes les concurrentes, pendant des années. Alors l’histoire va-t-elle se répéter et la 208 reprendre la première marche du podium des ventes chez nous ? L’histoire nous le dira.

Caradisiac a aimé

• La conduite dynamique
• L’insonorisation excellente
• Le regain de performances avec le nouveau moteur électrique
• La meilleure autonomie du nouvel ensemble moteur/batterie
• La sensation naturelle à la pédale de freinage
• La caméra de recul enfin de bonne qualité

Caradisiac n’a pas aimé

• Les prix salés
• L’habitabilité arrière et le volume de coffre moyens
• Le grip moyen des pneus
• Le poids sensible de la version électrique
• Les valeurs de puissance de recharge très moyennes aujourd’hui

Les prix

^*Pour les voitures de plus de 45 000 € et jusqu’à 60 000 € le bonus est limité à 3 000 €, au-delà il n’y a plus de bonus

La Peugeot 208 restylée (75 à 156 ch, 19 200 € à 38 850 €) est évaluée dans la catégorie des citadines polyvalentes qui intègrent dans leur gamme une version électrique, qui comprend notamment :

La Honda e : 154 ch, 41 200 €

La Mini Cooper SE : 184 ch, de 34 000 € à 42 840 €

L’Opel Corsa : 75 à 156 ch, de 19 200 € à 38 100 €

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La Renault Zoé : 110 à 135 ch, 35 100 € à 38 300 €

Bien sûr, si l’on élargit la concurrence aux modèles qui n’ont pas de version électrique, la 208 est concurrente des Citroën C3, Dacia Sandero, Honda Jazz, Hyundai I20, Kia Rio, Mazda 2, Renault Clio, Seat Ibiza, Skoda Fabia, Toyota Yaris, Volkswagen Polo… La plupart coûte moins cher en entrée de gamme, sauf la Jazz, et sont moins chère en haut de gamme, mais l’absence de version électrique l’explique.

Les chiffres clés

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