Il n’existe pas de Maserati insignifiante. Du moins, pas pour la marque. Elle semble être en lutte perpétuelle pour la survie. Aujourd’hui, la raison d’être de la marque de Modène n’est peut-être pas ouvertement remise en question, mais vous pouvez être certains qu’elle flucutera avec la Grecale.
Imposante, mais pas vulgaire
Les lignes ne vous feront pas nécessairement froncer les sourcils. Si c’était le cas, Maserati en vendrait sûrement moins. Mais elle ne déborde pas non plus de subtilité. À l’arrière, on trouve des feux qui, selon les Italiens, font référence aux célèbres feux boomerang de la 3200GT – toujours dessinés par Giugiaro. Et à l’avant, la calandre se veut imposante, sans pour autant être vulgaire.
Des moteurs thermiques conventionnels en premier
Ceux que cela ne pourrait pas satisfaire pourront se tourner vers la variante Trofeo de la Grecale. Sous le capot, on retrouve le moteur trois litres six cylindres ‘Nettuno’, que nous connaissons via la MC20, bien que sa conception soit moins extrême. Relativement moins, car ce bloc délivre tout de même 530 ch et 620 Nm de couple. Le SUV ‘compact’ file à 285 km/h, franchit la barre des 100 km/h en 3,8 secondes et réclame une moyenne de 11,2 litres pour parcourir 100 km.
Solide intérieur
L’intérieur n’a jamais été un point fort de la grande sœur Levante. Sur le papier, Maserati semble avoir retenu la leçon. Une attention toute particulière à visiblement été accordée à la technologie contemporaine. L’intérieur dispose de quatre écrans. Trois d’entre eux comptent vraiment : outre le combiné digital d’instrumentation, vous disposez de deux écrans centraux regroupant la quasi-totalité des fonctions d’infodivertissement et de contrôle. Il ne reste plus beaucoup de boutons physiques. Et le quatrième écran ? En fait, il s’agit de l’horloge. Toute digitale. Elle peut également remplir le rôle de boussole ou de jauge de force G. Gimmick.
“Folgore” signifie la foudre en Italien. Il y aura donc bientôt une Grecale électrique, basée sur la même plateforme que les versions à moteur thermique. Stellantis n’est donc pas encore engagée dans une plate-forme EV spécifiquement développée. Sur le papier, cependant, cette dernière offre un avantage en termes d’efficience. L’aspect de la Folgore a déjà été dévoilé, avec ses teintes de carrosserie spécifiques (inspirées des aurores boréales), une calandre et des jantes différentes – plus aérodynamiques. Mais les spécifications techniques sont encore rares. On parle d’un couple instantané de 800 Nm, d’une batterie de 105 kWh et d’une architecture électrique de 400V. Elle n’arrivera que l’année prochaine.