GWANGJU, 05 avr. (Yonhap) — Un groupe de victimes du travail forcé pratiqué en temps de guerre par le Japon a saisi des droits de brevet supplémentaires appartenant à Mitsubishi Heavy Industries, une entreprise japonaise qui a utilisé des travailleurs forcés pendant la Seconde Guerre mondiale, a déclaré ce mercredi une association.
Le tribunal de district de Daejeon a récemment décidé de saisir quatre droits de brevet de Mitsubishi à la demande de deux victimes survivantes et des familles de deux autres victimes du travail forcé, selon l’association.
Le tribunal a fixé à 680 millions de wons (518.490 dollars) le montant de l’indemnisation que Mitsubishi doit aux victimes au moment de la première décision. Le tribunal a également accordé aux victimes le droit de percevoir l’indemnisation de Mitsubishi à ce moment-là, mais celles-ci ont reporté la perception de cet argent.
Les victimes ont décidé qu’il n’y avait plus de raison de retarder l’exercice de leurs droits, le gouvernement ayant annoncé un plan d’indemnisation des victimes sans la participation du Japon, contre le souhait des victimes, a déclaré l’association.
Les victimes du travail forcé saisissent quatre droits de brevet de Mitsubishi – 1
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