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Mitsubishi Motors : l’aventure chinoise, c’est terminé

mitsubishi motors : l’aventure chinoise, c’est terminé

Mitsubishi Motors : l’aventure chinoise, c’est terminé

Après onze ans de présence chinoise, Mitsubishi Motors va décidément quitter le pays.

Crédit photo : Mitsubishi Motorsmitsubishi motors : l’aventure chinoise, c’est terminé

Malgré son alliance avec GAC, qui avait donné naissance à la marque commune Eupheme, la mayonnaise a du mal à prendre.

Crédit photo : GAC-Mitsubishi Motorsmitsubishi motors : l’aventure chinoise, c’est terminé

Dommage, vu l’arrivée du plutôt réussi crossover électrique Airtrek en 2022 !

Crédit photo : Mitsubishi Motors

Avec des ventes en chute libre dans le pays, Mitsubishi Motors a annoncé mettre fin à sa coentreprise avec GAC en Chine, 11 ans après sa création. Le sursaut qu’on attendait, notamment depuis l’arrivée du crossover électrique Airtrek, n’a pas eu lieu.

Comme beaucoup d’autres constructeurs avant lui, Mitsubishi Motors s’était laissé attirer à son tour par la grande aventure chinoise. Après ses compatriotes (et concurrents) Honda, Nissan et Toyota, le Japonais s’était installé dans l’Empire du Milieu en 2012, en nouant un partenariat avec le constructeur public GAC, établi à Guangzhou (Canton). Une arrivée tardive, quand on sait que certains constructeurs, comme Volkswagen, sont arrivés dès 1983, Citroën dès 1992. Mitsubishi y assemblait là-bas initialement les mêmes modèles que ceux disponibles sur la plupart de ses marchés mondiaux :  le Pajero, l’Outlander, l’ASX et l’Eclipse Cross.

Eupheme, une nouvelle marque commune à Mitsubishi et GAC

En 2018, GAC-Mitsubishi Motors prenait de l’ampleur, avec la création d’une sous-marque commune : Eupheme. Une « combine » plus qu’une réelle volonté. En 2019, la Chine mettait en place de nouveaux quotas, qui contraignaient les constructeurs vendant plus de 30 000 voitures par an d’écouler au moins 10% de modèles hybrides ou électriques dans leur gamme. Et voilà, en prévision de ça, on lançait une « nouvelle » marque et deux nouveaux modèles dans la foulée. Le PHEV, basé sur le Trumpchi GS4 (une marque appartenant au partenaire GAC), et l’EV, basé sur le Trumpchi GE3. Tous deux étaient distribués dans les mêmes points de vente que les modèles Mitsubishi Motors.

Mitsubishi quitte la Chine

Il faudra attendre finalement 2022 pour voir le premier modèle inédit conçu par la coentreprise sortir de terre : l’Airtrek. C’est un grand crossover compact au design géométrique et à l’allure robuste, moderne et plutôt réussi. Son moteur électrique développe 184 chevaux, et sa batterie de 70 kWh autorise 520 kilomètres d’autonomie (cycle CLTC). Alors qu’on croyait qu’il allait relancer la machine Mitsubishi en Chine, il a finalement assisté à sa chute. Sa production a été suspendue en mars 2023 et a été définitivement arrêtée en septembre dernier.

La marque a annoncé mettre officiellement un terme à ses activités dans le pays, affichant des ventes en chute libre à cause de la mutation du marché, notamment vers l’électrique. Les 30% détenus par Mitsubishi Motors dans la coentreprise, ainsi que les 20% appartenant à la Mitsubishi Corporation vont être transférés à GAC. Le constructeur va désormais se concentrer sur ses trois marchés clés : l’Amérique du Nord, l’Asie du Sud-Est, et l’Europe…

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