Un nouveau break électrique débarquera en Europe en 2024. Il s’agit d’un modèle chinois de la marque Nio, dérivé de la berline ET5, et compte bien semer la zizanie auprès des BMW i5 Touring et Volkswagen ID.7 break.
Profil élancé, formes douces et fluides, cette Nio ET5 Orion a de l’allure.
Après les SUV comme les EC7 et ESC, et la berline ET5, le constructeur chinois Nio prépare une carrosserie break. Elle s’est laissée piéger à l’occasion d’une séance photo et permet de découvrir une auto aux lignes fluides et élégantes, et prouve surtout que cette variante, principalement appréciée en Europe, n’est pas morte. Elle compte ainsi titiller des marques bien établies telles qu’Audi ou BMW. D’ailleurs, ce dernier lancera une i5 Touring et Volkswagen peaufine son ID.7 break.
Ce break Orion pourrait abriter une batterie d’une capacité de 150 kWh !
À l’inverse de ses futures concurrentes, cette Nio pourra échanger sa batterie en quelques minutes. Une technologie déjà abordée par Renault (Better Place) il y a un peu plus de dix ans. Le but est alors de remplacer un accumulateur vide par un plein en quelques minutes, supprimant ainsi la contrainte de la recharge. À ce jour, pas moins de 15 « Power Swap Station » sont sortis de terre en Europe, dont trois en Suède.
Une nouvelle marque en approche ?
La firme chinoise pencherait sur le lancement d’une nouvelle marque, Firefly. À l’inverse des modèles Nio, positionnés haut de gamme, elle proposerait des modèles plus abordables et plus petits en gabarit. Malgré une production en Chine, Firefly serait d’abord vendu en Europe.
Seulement, le vent pourrait tourner puisque notre Président de la République a bien l’intention de privilégier les voitures d’origine européenne. Le prochain bonus écologique « made in Europe » n’est pas encore défini, mais a pour but d’éloigner de notre marché ce type d’auto venant de Chine. Si d’autres pays européens adoptent une politique similaire, la nature même de cette nouvelle marque pourrait être remise en cause.