par Gilles Guillaume et Marie Mannes PARIS/STOCKHOLM, 29 mars (Reuters) – Geely apportera pas moins de huit usines de motorisations et de transmissions en Chine, et une en Suède, à sa future co-entreprise de moteurs thermiques et hybrides avec Renault et Saudi Aramco, ont dit à Reuters deux sources proches du dossier. La JV, répondant aux noms de code “Horse” chez Renault et “Rubik” chez Geely,
par Gilles Guillaume et Marie Mannes
La JV, répondant aux noms de code “Horse” chez Renault et “Rubik” chez Geely, veut devenir d’ici la fin de l’année un équipementier de premier rang pour l’industrie automobile avec un effectif de 19.000 personnes, un chiffre d’affaires annuel de 15 milliards d’euros et une production de cinq millions de moteurs thermiques et systèmes hybrides par an.
Renault a déjà dit que le “projet Horse” comptera en tout 17 usines, dont huit du groupe au losange situées en Amérique latine, en Europe et en Turquie.
La future JV aura aussi cinq centres de R&D (Recherche & Développement), trois venant de Renault (Amérique latine et Europe) et deux de Geely-Aurobay. Ceux-ci seront situés à Hangzhou Bay en Chine et à Göteborg en Suède, ont ajouté les sources.
“Cela montre que l’empreinte est très complémentaire et globalement équilibrée”, a indiqué une d’elles.
Geely apporte à l’entité toutes ses usines de motorisations et de boîtes de vitesse conventionnelles, mais pas ses sites de moteurs et technologies pour véhicules électriques. Dans le cas de Renault, l’électrique à batterie restera aussi distinct de Horse et constituera le coeur de la future entité “Ampère”.
En s’alliant dans le thermique, Renault et Geely espèrent réaliser des gains d’échelle à un moment où la course à l’électrification requiert des investissements toujours plus grands. Saudi Aramco apportera quant à la lui à la JV son expertise dans les carburants synthétiques et l’hydrogène. (Gilles Guillaume et Marie Mannes, édité par Kate Entringer)