- Dessinée par Pininfarina, approuvée par les joueurs
- Habitacle austère, mais sièges spécifiques
- Petite embarcation à 4 roues
Par le passé, Peugeot entretenait un lien privilégié avec le tournoi de tennis de Roland-Garros. Cela lui a permis de présenter une série spéciale éponyme qui a marqué les fans d’automobile et de la petite balle jaune, entre les années 90 et les années 2000. L’une d’entre elles figure parmi les plus désirables : la Peugeot 306 cabriolet.
Il fut un temps où le tennis était en vogue chez les constructeurs européens. Pour faire une série spéciale en lien avec la Petite Balle jaune, il fallait revêtir une carrosserie intégralement blanche, être suréquipé à bord et avoir un petit moteur, pour séduire les jeunes à la recherche d’une première voiture branchée.
Dessinée par Pininfarina, approuvée par les joueurs
Sortie en 1995 un an après les versions 3,4 et 5 portes, la Peugeot 306 cabriolet arbore un style particulièrement élégant et distingué. Son coup de crayon est l’œuvre de Pininfarina, dont le logo est fièrement posé sur le bas de l’aile arrière. L’avant ne change pas, face à ses homologues à toit rigide. L’essentiel du travail de style a lieu à l’arrière. Les feux arrière sont spécifiques. Un badge « cabriolet » fait son apparition. Pas de becquet, selon le bureau de style italien : « cela casse la ligne ».
Cet exemplaire est dans un excellent état de conservation. Et pour cause, il n’a que peu roulé : seulement 48.000 km au compteur.
Habitacle austère, mais sièges spécifiques
Cet exemplaire date de 1997 et est reconnaissable à son volant à trois branches en cuir doté d’un airbag.
Petite embarcation à 4 roues
La Peugeot 306 cabriolet était surtout faite pour rouler cheveux aux vents. Sous le capot, le 4 cylindres 1.8i de 103 ch permet à cet exemplaire de se mouvoir correctement, malgré les 185 kg supplémentaires face à la berline. De quoi atteindre les 100 km/h en 13 s et 183 km/h en vitesse de pointe. Pas de quoi déchaîner les foules.
Grâce à sa présentation chic, les versions « Roland-Garros » étaient repérables dans les quartiers les plus huppés de la capitale. Il n’était pas rare d’en croiser autour du complexe de la Porte d’Auteuil.
La décapotable parisienne était réalisée à 1.000 exemplaires seulement, à sa sortie. Celui-ci a notamment trouvé preneur contre 27.800 euros via la maison de ventes aux enchères Aguttes. Un prix stratosphérique qui n’est heureusement pas représentatif du véritable marché de la 306 cabriolet.