Si elle n’est pas la plus moderne, cette petite électrique, parmi les plus abordables, s’avère largement suffisante en ville ou comme seconde voiture.
De 2010 à 2020, à partir de 6 000 €
Clone de la Mitsubishi i-MIEV, très peu diffusée en France, la Peugeot iOn – et sa cousine Citroën C-Zéro – fut l’une des premières petites citadines électriques. Si sa conception date face à des concurrentes devenues nombreuses, son gabarit (3,47 m de long pour 1,47 m de large) ainsi que son diamètre de braquage riquiqui (9 mètres) en font une citadine accomplie. Elle dispose en outre de 5 portes, de 4 places, et d’un – petit – coffre (168 litres). Malgré ses 230 kg de batteries, implantées sous le plancher, les performances de son petit moteur de 64 ch et 180 Nm se révèlent suffisantes, avec une vitesse de pointe de 130 km/h. Reste à composer avec un comportement très en-deçà des standards habituels chez Peugeot-Citroën, avec une tendance sous-vireuse très marquée (c’est pourtant une propulsion), que l’étroitesse des voies n’arrange pas ; heureusement, l’antidérapage ESC de série veille au grain. Quant à l’autonomie, médiocre (à peine 100 km, pour 6 à 8 heures de charge), elle s’avère suffisante pour un usage exclusivement urbain ou en seconde voiture du foyer.
FIABILITÉ 4/5
Fiabilité globalement très bonne, à de rares exceptions près ; des rappels.
- Moteur : panne de l’onduleur de batterie (rappel en 2015) ; rares défaillances des cellules de batteries, à faire réparer chez un spécialiste, hors réseau.
- Pare-brise : fuite possible au niveau du joint.
- Bouclier arrière fragile.
- Quelques rappels, ou remise à niveau : pompe à vide freinage, support batterie (corrosion possible), connexion fils de masse.
Exemples d’annonces
- iOn 2012 68 000 km 5 900 €
- C-Zéro 2020 14 000 km 8 900 €
