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Renault-Nissan : quel avenir pour l’Alliance ?

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Le logo de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi

Nissan chercherait à revendre une partie de ses parts dans Nissan

Crédit : Renault

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Renault-Nissan : 10 millions de ventes en 2016

L’Alliance Renault-Nissan a vendu près de 10 millions de véhicules en 2016.

Crédit : Renault

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Renault : l’électrification au cœur des ambitions

Renault a présenté son plan d’électrification en janvier 2021.

Crédit Photo : Renault

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Le premier modèle électrique du constructeur était la Renault Zoé, sortie pour la première fois en 2013.

Crédit Photo : Arnaud Saunier / Emas

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La Renault Mégane E-Tech avait ouvert le bal du plan Renaulution.

Crédit Photo : Yann Lefebvre / Emas

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Renault va développer un réseau de recharge rapide !

La filiale de Renault spécialisée dans la mobilité va construire 200 stations de recharge rapide en Europe.

Crédits : Renault

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Noble reconversion

Mitsubishi est membre de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi depuis 2016.

Crédit photo : Renault-Nissan-Mitsubishi

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Mitsubishi Colt : une nouvelle génération pour l’automne 202

Elle reposera sur la plate-forme CMF-B de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, ce qui lui permettra de proposer les technologies de la Clio ainsi que ses motorisations, dont une version hybride.
Crédit photo : Renaultrenault-nissan : quel avenir pour l’alliance ?

Nissan Micra : premières images de la future génération

Ainsi, chaque marque de l’alliance conservera un style qui lui est propre.
Crédit photo : Renaultrenault-nissan : quel avenir pour l’alliance ?

Le concept R5 Turbo 3E sera au Mondial de l’Auto de Paris !

Crédit Photo : Arnaud Saunier / Emas

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Renault 4 : le profil du concept

La future Renault 4 sera produite en France

Crédit : Renault

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Renault 4 : la face avant du concept

La future Renault 4 sera un petit baroudeur électrique et abordable

Crédit : Renault

Dans un contexte difficile pour tous les constructeurs, l’Alliance Renault-Nissan est au bord d’une restructuration très importante.

L’Alliance Renault-Nissan rentre dans des semaines cruciales pour son avenir. Les deux constructeurs ont confirmé le 10 octobre dernier être entrés dans des discussion visant à « renforcer la coopération et le futur de l’Alliance ». Des discussions qui pourraient être tendues, tant les deux marques envisagent différemment leur avenir.

Les débats entre Renault et Nissan viennent de trois sources distinctes. D’abord, le mécontentement historique de Nissan face à sa position dans l’Alliance. Pour rappel, Renault détient 43 % de Nissan, qui lui détient en retour 15 % de Renault. Un déséquilibre qui ne laisse pas toujours une marge de manœuvre suffisante à Nissan aux yeux du constructeur japonais. À l’époque du procès de Carlos Ghosn, en 2019, l’ancien PDG de l’Alliance accusait même Nissan de l’avoir fait tomber pour faire capoter des projets de fusion des deux constructeurs. Nissan souhaite donc un rééquilibrage de la relation, et un retour à 15 % de parts détenues par Renault.

Des parts Nissan dans la nouvelle entité Renault électrique ?

Ensuite, Nissan n’est plus le moteur financier de l’Alliance, comme il l’a pu l’être pendant de longues années. En effet, le constructeur japonais est actuellement en difficultés, avec un résultat net tombé à 1,5 milliards d’euros environ en 2021. C’est peu ou prou la même chose que chez Renault, pourtant historiquement bien plus faible. L’Alliance est donc de moins en moins avantageuse pour le Losange.

Enfin, Renault est actuellement engagé dans un processus de restructuration profonde de ses activités. Le constructeur veut scinder en deux ses activités. D’une part, sa part d’industriel du véhicule thermique, qui va encore exister pendant de longues années. Mais surtout, une nouvelle entité dédiée aux véhicules électriques, que Renault veut rapidement introduire en bourse. Le Losange souhaite que Nissan investisse dans cette nouvelle entité. Un investissement qui se ferait en échange de la baisse de pouvoir de Renault chez Nissan.

15 – 15, match nul ?

Bref, il se pourrait bien que l’Alliance Renault-Nissan connaisse une importante transformation dans les mois à venir. Les deux constructeurs semblent, sur le papier, d’accord pour faire descendre la participation de Renault dans le constructeur japonais à 15 %, ce qui constituerait un transfert d’environ 6 milliards d’euros d’après BFM Business. Voilà qui modifierait profondément la relation entre les deux constructeurs.

Source : BFM Business

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