Toyota poursuit le renouvellement de sa gamme. Après la présentation de la Prius 5, c’est au tour du C-HR de deuxième génération de s’avancer. Pour l’heure, le constructeur nippon n'a dévoilé qu'une maquette, qui a pu être approchée par L'argus. Focus sur les nouveautés du futur SUV compact.
- Toyota a troqué le compas pour une équerre
- De l'hybride et hybride rechargeable sous le capot
- Commercialisation fin 2023, livraisons début 2024
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Toyota livre un premier aperçu très concret de la deuxième génération du C-HR.
Matthieu Meheust / L’argus
Dans le cadre de son Kenshiki Forum, sa grand-messe annuelle, Toyota a révélé sa feuille de route pour les années à venir. Si la Prius 5 était l’une des vedettes de l’événement, le constructeur japonais en a aussi profité pour montrer quelques travaux inédits en cours de réalisation. Parmi eux figurait la deuxième génération du C-HR, dont la révélation n’est pas prévue avant mi-2023. Voici ce qu’il faut retenir de la présentation de cette maquette à l’échelle 1.
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Toyota a troqué le compas pour une équerre
La nouvelle mouture du C-HR perd globalement ses rondeurs, mais le style audacieux du modèle originel n’est pas dénaturé pour autant. Le concept hérite de lignes bien plus nettes et plus fluides que par le passé. Les designers de Toyota, qui officient dans des bureaux à Nice, ont davantage joué avec les angles. À l’avant, le capot pincé forme comme un museau de squale. Les phares sont désormais en forme de C avec une partie supérieure très fine. Les équipes du style ont voulu miser sur un regard vif et perçant, « tel un animal prêt à bondir ». La calandre, plus petite que sur le modèle actuel, reste de belle taille… et utile au refroidissement du moteur, puisque le constructeur japonais ne le proposera qu’en version hybride.
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La calandre est réduite comparé à celle du C-HR 1 mais reste de belle taille. Elle assure toujours une fonction clé puisque le SUV est hybride ou hybride rechargeable.
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D’après Toyota, le futur C-HR aura sensiblement les mêmes dimensions que son prédécesseur (environ 4,36 m) tout en conservant des porte-à-faux courts. Les roues, ici de 21 pouces, sont repoussées aux quatre coins pour rendre le modèle plus sportif et renforcer l’impression de stabilité. La courbe qui parcourait la carrosserie de l’aile avant à l’aile arrière a disparu au profit d’un motif en diamant. Au niveau de la vitre passager arrière, la ligne de caisse est désormais rectiligne et non plus courbée pour améliorer la visibilité des occupants de la banquette.
Le Toyota C-HR de deuxième génération devrait conserver les dimensions du modèle actuel. Matthieu Meheust / L'argus
À l'arrière, le C-HR change de style. Il devient moins torturé avec des lignes géométriques plus rectilignes. Matthieu Meheust / L'argus
La carrosserie hérite de plis marqués. Cette forme triangulaire rappelle la facette d'un diamant. Matthieu Meheust / L'argus
Les feux sont désormais rectangulaires. Il s'étendent jusque dans les montants. C'est inédit. Matthieu Meheust / L'argus
Du côté de la poupe, la lunette est encore plus inclinée que sur la première génération. Les boucliers arrière remodelés donnent l’impression que le dessin est plus sage. Ce sentiment est accentué par la disparition des feux en boomerang. Ils sont remplacés par des blocs rectangulaires, dont une partie se hisse jusque dans les montants. Quant au spoiler, il fait davantage corps avec le toit et se termine en oreilles de chat comme sur la Peugeot 408. Notez que le C-HR Prologue hérite d’une carrosserie à trois couleurs que l’on devrait prochainement retrouver en série.
De l'hybride et hybride rechargeable sous le capot
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Comme évoqué plus haut, Toyota conserve des moteurs thermiques sur son futur C-HR. À chaque modèle sa motorisation chez la marque japonaise. C’est le futur bZ3X, préfiguré par le bZ compact SUV, qui jouera le rôle du SUV compact « zéro émission à l’échappement ». Si Toyota a pour objectif de devenir une marque neutre à l’horizon 2050 (et même 2040 en Europe), le constructeur sait aussi que tous les consommateurs n’ont pas les moyens d’investir dans cette coûteuse technologie. Aussi continuera-t-il à commercialiser son C-HR en hybride et ajoutera même une version hybride rechargeable capable d’accomplir de courts trajets en mode 100 % électrique. C’est en proposant des modèles multi-énergies que la marque espère abaisser progressivement ses rejets de CO2. Le C-HR reprendra les blocs 1.4 et 1.8 hybride de la Corolla (de respectivement 140 et 196 ch), que complétera une version 1.8 PHEV de 223 ch, identique à celle de la Prius 5. Mais, à la différence de cette berline, le C-HR ne sera pas capable de parcourir 70 km avec une charge. La faute notamment à son Cx beaucoup moins bon. Notez qu’il s’agira du tout premier modèle produit en Europe (Turquie) avec une batterie d’origine européenne.
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Commercialisation fin 2023, livraisons début 2024
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Le Toyota C-HR de deuxième génération sera commercialisé à partir du troisième trimestre 2023.
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À ce stade du travail, Toyota n’a pas présenté l’habitacle de son véhicule. Il en livre un aperçu en indiquant l’emplacement et la taille de l’écran central tactile. On découvre également la forme du combiné d’instruments. À première vue, tout semble calqué sur l’environnement de la Prius. Toyota dit également avoir travaillé l’habitabilité. Impossible d’en juger ici. Nous vous donnons donc rendez-vous à la mi-2023, lorsque ce rival des Kia Niro et Nissan Qashqai fera officiellement ses premiers pas. Toyota se doit de proposer un produit percutant dans ce segment ultra-concurrentiel. La marque japonaise estime qu’à l’horizon 2025 les SUV représenteront 61 % des ventes de modèles compacts. Le carnet de commandes du C-HR 2.0 ouvrira au troisième trimestre 2023. Quant aux livraisons, elles ne sont pas prévues avant le début de l’année 2024.
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