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Marché automobile : les chiffres de la nouvelle chute en septembre

L’essence et le diesel en dégringolade totale, l’électrique qui survit grâce à l’arrivée de la C3 et la petite réussite de Tesla en entreprise : voici les chiffres du marché automobile de septembre en France.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Le marché automobile français enchaîne une nouvelle contre-performance en septembre avec une baisse assez nette des immatriculations par rapport à septembre 2023. Même s’il faut rappeler que l’année dernière avait été particulière avec le rattrapage des ventes post-covid qui tardaient à être livrées, l’année 2024 semble pour l’instant se diriger vers un bilan négatif, alors que les chiffres partaient plutôt bien sur le premier trimestre. Mais comme le rappelle AAAData, la faiblesse du niveau de commandes de véhicules neufs à partir du second semestre 2023 commence à se faire sentir : “au cumul des neuf mois, la baisse se confirme à – 2 % (1 265 904 immatriculations) dans un volume de marché « post-Covid » déjà faible et qui impose de nouvelles références par rapport à ses niveaux historiques. Alors que les immatriculations de VPN progressaient de 11 % en septembre 2023, l’atonie des commandes déjà constatée à l’époque a fini par retourner la tendance, dans un contexte de tension persistante sur le pouvoir d’achat et de ralentissement de l’activité des entreprises”. Au total, 139 003 véhicules particuliers neufs ont été immatriculés en septembre(- 11 %).

L’électrique progresse… ou pas

marché automobile : les chiffres de la nouvelle chute en septembre

La Renault 5 va-t-elle relancer le marché de l’électrique ?© Audric Doche

L’hybride autorechargeable continue d’être la seule motorisation qui gagne des parts de marché en France. Ces véhicules représentent désormais 45 % des immatriculations contre 32 % en septembre 2023. Cela se fait aux dépens du diesel (- 39 %, 6 % de parts de marché) et de l’essence (- 32 %, 26 % de parts de marché). Les modèles à microhybridation, qui pullulent notamment chez les Allemands, représentent 18 % du marché français en septembre. Le PHEV, lui, tombe dans l’anonymat avec 7 % de parts de marché (- 36 %).

Et les électriques ? Leur part de marché atteint 16 % en septembre, soit 4 points de hausse par rapport à la tendance observée ces derniers mois. C’est une belle progression qui reste toutefois en trompe l’oeil puisqu’elle est principalement due à l’arrivée massive de Citroën e-C3 sur le territoire à la fin du mois pour boucler les livraisons avant la date butoir du 31 septembre. Condition indispensable pour que les clients bénéficient du leasing social dans son intégralité. Et sa part de marché progresse aussi parce que la quasi totalité des autres motorisations sont en chute libre.

Les particuliers attendent des électriques moins chères

La comparaison entre le Top 5 des ventes d’électriques à particuliers et aux entreprises est sans appel : les premiers se tournent vers des modèles compacts plus accessibles quand les sociétés et flottes privilégient des modèles plus haut de gamme. Le premier signe qu’il manque une réelle offre de véhicules électriques. Si le segment A et B en électrique est plutôt boudé par les entreprises (à peine 3 et 6 % des immatriculations), le rapport s’inverse sur le segment D : 72 % de particuliers et 28 % d’entreprises. La statistique est assez parlante. Les Renault 4 et 5, Volkswagen ID.2, Citroën e-C3 et autre Leapmotor auront donc un potentiel certain dans un marché de l’électrique citadine encore largement dominé par la seule Peugeot e-208.

Notez cet article 3.9/5 ( 31 votes) Publié le 01/10/2024 à 10:16 Véhicules d’occasion

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