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Bugatti Baby II : on a essayé le plus beau jouet de Noël !

bugatti baby ii : on a essayé le plus beau jouet de noël !

Comme le petit Roland Bugatti qui a reçu la première Baby Bugatti pour son anniversaire en 1926, nous avons pu prendre le volant de la version moderne autour du Chateau Saint Jean à Molsheim, berceau historique de la marque. © L’Automobile Magazine

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Limitée à 99 exemplaires, la Bugatti Mistral a été “sold out” en quelques semaines. Seuls ses clients pourront commander la Baby spéciale lui rendant hommage © DR

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Bugatti propose cette Baby II uniquement pour les clients qui ont acheté -pour la modique somme de 5 millions d’euros- la Mistral. © DR

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La Baby II Carbon Edition est comme son nom l’indique, habillée d’une carrosserie en carbone. © DR

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Nous avons pu essayer la première série de Baby II en 2021. Un reportage à retrouver dans le n° 897 de l’Automobile Magazine © L’Automobile Magazine

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Comme le petit Roland Bugatti qui a reçu, en 1926, la première baby Bugatti de l’histoire, nous avons pu faire des chronos autour du château Saint Jean à Molsheim. © L’Automobile Magazine

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Comme la première Baby de l’histoire, la version contemporaine est une 100% électrique. © L’Automobile Magazine

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La Baby Bugatti rend un hommage appuyé à la célèbre Type 35. © L’Automobile Magazine

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Pour s’installer facilement à bord et comme dans une vraie voiture de course, le volant est démontable. © L’Automobile Magazine

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Le frein à main est placé à l’extérieur. Sangle en cuir pour le capot moteur et carrosserie en aluminium, cette Baby II en met plein les yeux. © L’Automobile Magazine

Il n’y a pas d’âge pour croire au Père Noël. Alors, pour les petits qui rêvent de faire comme les grands ou les adultes souhaitant retomber en enfance, Bugatti a propose la Baby II, sans doute le plus extraordinaire joujou à retrouver au pied du sapin. En route !

Les plus

  • Réalisation superbe
  • Sensations rigolotes
  • Jouet d’exception

Les moins

  • Tarif digne d’une Bugatti
  • Adulte de plus d’1,85 m s’abstenir

Un cadeau vraiment pas comme les autres

Et vous, qu’avez-vous eu comme présent pour vos quatre ans ? Moi, je ne m’en souviens pas et vous non plus sans doute, à moins évidemment de retrouver des photos d’époque dans un album de famille. Pour le petit Roland, benjamin des Bugatti, cette journée d’août 1926 et la surprise préparée par son grand frère Jean et son père Ettore ont dû rester à jamais gravées dans sa mémoire.

C’est en effet une Type 35 mais miniature surnommée « Baby », que le petit dernier de la famille a reçu. Impensable à l’époque, témoignant de l’insatiable esprit créatif des fondateurs du constructeur automobile le plus prestigieux de l’histoire, ce jouet d’exception n’est pas resté sans suite (voir encadré plus bas) faisant le bonheur d’autres gamins. Cette belle histoire aurait pu en rester là, mais, quatre-vingt quatorze plus tard, Bugatti a décidé de relancer ce joujou extra avec un truc en plus : en faire aussi profiter les grands. En effet, cette Baby II présente une échelle plus généreuse que sa devancière, (grosso modo c’est une Type 35 au 3/4 alors que la Baby I était à l’échelle 2/3 ) permettant aux adultes de s’installer à bord. On l’a fait !

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© L’Automobile Magazine

Redevenir un gamin

Il ne faut pas être taillé comme un pilier de rugby, mesurer plus d’1,85 m et surtout avoir de la souplesse pour se glisser sur la petite banquette en cuir. Il faut aussi au préalable ne pas oublier de retirer le volant pour que les jambes passent et une fois en place, accepter de conduire « de traviole ». Mais cette séance de gymnastique fait un bien fou et permet, en un instant, de redevenir un môme. Il ne manque plus alors qu’une grande cour de récréation pour faire mumuse. Cela tombe bien, nous sommes dans celle de Roland, à Molsheim sur le parvis en graviers encerclant le château des Bugatti. Contact et…rien. Malgré sa carrosserie évoquant les années folles, la Baby II est électrique. Un coup de com’ de Bugatti direz vous ? Que nenni ! Elle ne fait que copier son aïeule qui l’était déjà en 1926 ! De quoi conforter l’idée qu’Ettore et Jean étaient des visionnaires.

Le roi de la cour de récréation

Evidemment, en presque un siècle, la technologie a beaucoup évolué. Alors, afin que la promenade dans le (très grand) jardin ne se termine pas précocement, la Baby II dispose d’une batterie lithium-ion moderne, promettant jusqu’à 25 km d’autonomie ! On peut même la remplacer par une autre pour faire durer le plaisir. Evidemment, Bugatti oblige, la puissance est DEMONIAQUE. Tablez sur 1kW, soit 4 chevaux et 20 km/h en pointe…en mode enfant, programme que l’on peut forcer, pour la sécurité, avec la clef de contact. Une fois la confiance venue (ou l’âge de ne plus faire n’importe quoi), on passe en mode grand (4 kW, 45 km/h).

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© L’Automobile Magazine

Une clef spécial pour rouler à fond

Enfin, le graal, c’est, comme dans la Chiron de papa, actionner la « Speed Key » qui permet non pas d’atteindre 400 km/h mais 70 (avec une puissance de 10 kW), ce qui est déjà, croyez-nous bien, largement suffisant pour faire le plein de sensations fortes et faire voler les graviers du château. Motorisation électrique oblige, la Baby II donne tout, tout de suite, et les roues arrière patinent sans modération. Rigolo et formateur, puisqu’il faut évidemment contrebraquer pour récupérer les glissades. Autant dire que l’on se prend vite au jeu en devenant un chenapan au volant d’autant que le freinage est lui aussi à la hauteur. Toutefois, ne souhaitant toutefois pas me faire tirer les oreilles, je tempère mes ardeurs.

Une vraie Bugatti

Au-delà de son incroyable capacité à transformer un adulte en gamin et vice versa, cette Baby II s’avère une vraie Bugatti, soit un objet d’exception réalisé en collaboration avec The Little Car Company qui produit aussi une mini Aston Martin DB5. Logo en argent massif (!), carrosserie comme habitacle habillé d’aluminium véritable (à effet bouchonné pour la planche de bord), faux bouchon de réservoir et bien évidemment, comme une vraie Type 35 ressorts à lames (réglables à l’avant), on est à mille lieux du joujou en plastoc Made in l’autre bout de la planète. Le tout est personnalisable à l’envi que cela soit pour la peinture (le bleu de France s’impose selon nous) que pour la banquette en cuir de l’habitacle lilliputien. Un bolide dont un tarif est également « Bugattien ». Comptez, à minima, 30 000 € pour la Baby II de base et plus de 60 000 pour celle que vous avez sous les yeux…le tout hors taxes. Et il y a désormais encore plus exclusif…

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© L’Automobile Magazine

Comme la Mistral de papa

Série ultra limitée dont les 99 exemplaires se sont arrachés en quelques semaines, la fantastique Bugatti Mistral a donné des idées au constructeur de Molsheim qui a décidé de lui donner une petite sœur. Les clients pourront en effet installer dans leur garage une Baby II spécialement préparée et dotée d’une carrosserie spécifique car en carbone (en photo ci-dessous). Au-delà du tarif XXL de la bestiole (80 000 € hors taxes et frais de livraison) et de la faible probabilité de voir Papa Noël vous la déposer au pied du sapin, sachez qu’il faut être propriétaire de Mistral pour l’avoir. Quand on sait que cette dernière est facturée 5 millions d’euros pièce, autant dire que ce n’est vraiment pas gagné !

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© DR

Baby Bugatti : les origines de la première

Détentrice de nombreux records, merveille de technologies pour son époque avec, par exemple, les premières jantes en aluminium de l’histoire de l’automobile, la Type 35 est l’une des Bugatti les plus mythiques. Au milieu des années 20, c’est donc elle qui va servir de base d’inspiration à Ettore et Jean afin de concevoir la Baby pour l’anniversaire de Roland Bugatti. 100% électrique (batterie 12 V et 20 km/h en pointe), ce jouet devait rester unique. Mais face à l’enthousiasme de nombreux clients, le constructeur de Molsheim va en produire à partir de 1927 environ 500 exemplaires dont les survivants figurent dans les garages des plus grands collectionneurs de la marque. Sachez que la dernière Baby vendue aux enchères est partie, en 2017 à plus de 90 000 dollars…

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