Bugatti a enfin vendu l’ultime exemplaire de sa Chiron. L’hypercar et son W16 de 1.500 ch tire ainsi sa révérence sur le marché des fusées de route après 7 ans de fabrication et 500 exemplaires écoulés.
Il a donc fallu 7 ans à Bugatti pour que les 500 exemplaires prévus de la Chiron trouvent preneur. Loin des séries spéciales criardes et des collaborations de mauvais goût, cet exemplaire se présente comme l’adieu classique le plus réussi à un modèle d’exception. Et pourtant, il n’y a pas grand-chose de notable à décrire de ce modèle ! Le client, un collectionneur canadien fortuné, a opéré un traitement noir et bronze sobre et de bon goût sur son exemplaire.
« Cette fois-ci, c’est (vraiment) la dernière ! »
Ici, point de nuance de footballeur, d’intérieur qui agresse la rétine, ou de moteur poussé à 2.000 ch. C’est une version « de base » qui est sobrement personnalisée aux goûts du client, comme à l’origine. La robe noire est agrémentée de touches cuivrées qui recouvrent l’arche latérale, l’arête dorsale, les emblèmes « EB » et le voile des jantes. La calandre porte le numéro 16, en rappel au nombre de cylindres du moteur.
C’est donc une autre page majeure de l’automobile qui se tourne, du côté de Bugatti. Et quoi de plus agréable que de terminer la carrière d’un véhicule si exceptionnel avec une configuration bien plus classique. Pas plus, pas moins. Pour une fois.
