Découvrez Charles, un robot de recharge autonome et de conception française, animé par des batteries de seconde vie Mercedes-Benz Energy.
Avec le robot autonome Charles, c’est la borne électrique qui vient au véhicule et non l’inverse. Un principe qui concentre de très nombreux avantages, à commencer par sa simplicité.
La deuxième vie des batteries de voitures électriques, après une dizaine d’années de service en moyenne, est un sujet de préoccupation important pour toute l’industrie automobile.
Si des constructeurs comme Renault travaillent notamment sur une utilisation dite stationnaire, avec un stockage d’énergie qui permet de réinjecter de l’électricité dans les réseaux électriques afin d’en garantir la stabilité, d’autres solutions existent.
A gauche le robot Charles, à droite le module de branchement relié à votre voiture. Charles se meut jusqu’au module de façon autonome en recourant à deux Lidar 3D et trois Lidar 2D, que complètent des caméras et capteurs de distance à ultrason. Avant sa mise en service, un technicien de Mob-Energy aura modélisé le parking en 3D.
Baptisé Charles, pour des raisons qui n’ont toutefois rien à voir avec la série Charles s’en charge diffusée à la télévision il y a quelques années, ce robot « powered by Mercedes » est doté de batteries qui ne peuvent plus être utilisés pour mouvoir des véhicules mais restent capables d’assurer de façon autonome la charge de véhicules stationnés dans un parking.
Ledit chariot est doté d’une part d’un câble de recharge au standard Combo CCS qui se branche donc à sa voiture, et de l’autre d’un sabot sur lequel Charles viendra tout seul se brancher de façon à alimenter la voiture en électrons, au moment qui correspond à la place de votre voiture dans la file d’attente (voir la vidéo ci-dessous).
L’appli ME Charge permet d’accéder aux services de Charles.
Démonstration de branchement de Charles:
Charles est déployé dans des parkings collectifs (aujourd’hui des entreprises, comme par exemple au siège de Mercedes France où nous avons pu assister à cette démonstration, et demain aéroports, par exemple) et l’idée est qu’il puisse servir jusqu’à une vingtaine de voitures en 12 heures – pour une quantité de 7,5 kWh par véhicule – avant de se refaire lui-même son plein électricité.
Le premier avantage de Charles est sa fluidité de déploiement : inutile d’engager de gros travaux pour équiper un parking d’une borne par place, puisque c’est au contraire la borne qui vient à vous.
De ce fait, on évite aussi le cas de figure où une voiture garée toute la journée monopolise une borne à laquelle elle n’a demandé qu’une faible quantité d’énergie. C’est donc une solution plus rentable pour le gestionnaire de parking, même si Charles est encore cher. Il faut en effet compter un minimum de 100 000 € (ou 5000 € par module pour 20 places de parking, budget qui comprend aussi la connectivité 5G spécifique) pour s’assurer de ses services.