La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) prévoit qu’en 2024 les flottes de plus de 100 véhicules doivent renouveler leur parc avec au moins 20 % de véhicules électriques ou hybrides rechargeables, 40 % au 1er janvier 2027 et enfin 70 % au 1er janvier 2030. Philippe Ambon, directeur du développement commercial chez le gestionnaire de flotte holson, nous explique la nécessité pour les entreprises de passer à l’électrique en sachant maîtriser l’équilibre entre hausse des coûts et transition énergétique.
- – Une étude de Transport & Environment a montré que le verdissement des flottes d’entreprise n’était pas forcément au niveau attendu. Qu’en est-il ?
- – Pourquoi les entreprises traînent-elles des pieds ?
- Le coût de l’électrique et l’autonomie des voitures semblent souvent mis en avant par les entreprises ?
- – Quelle perspective pour 2024 ?
Philippe Ambon, directeur du développement d’holson.
– Une étude de Transport & Environment a montré que le verdissement des flottes d’entreprise n’était pas forcément au niveau attendu. Qu’en est-il ?
” L’immense majorité des flottes de plus de 100 véhicules n’est pas en ligne avec la LOM et s’explique par le fait qu’à date aucune contrainte coercitive n’accompagne cette obligation. Le député Renaissance de Seine Maritime, Damien Adam « pense qu’il est temps de remettre le sujet sur la table. » L’introduction de sanctions, en plus de nouveaux quotas, constitue selon lui un passage obligé pour impliquer davantage les dirigeants des entreprises concernées.”
– Pourquoi les entreprises traînent-elles des pieds ?
2024 année charnière pour les parcs d’entreprises qui doivent depuis le 1er janvier 2024 compter 20 % de véhicules à très faible émission.
Le coût de l’électrique et l’autonomie des voitures semblent souvent mis en avant par les entreprises ?
– Quelle perspective pour 2024 ?
” 2024 est une année charnière. La fiscalité annoncée par Bercy est claire avec une hausse continue du malus sur les émissions de CO2 jusqu’en 2026. Par exemple pour 150 g, la taxe sera multipliée par trois entre 2023 et 2026 impactant le coût de détention d’une voiture d’autant. Les entreprises ne pourront plus dire qu’elles ne savaient pas ! Par ailleurs, le jeu de la concurrence aidant, les véhicules électriques bénéficient de remises plus importantes qu’auparavant rendant leur compétitivité toujours plus attractive. Autant d’incitations à verdir son parc.”
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