Les ventes de Ford subissent un coup d’arrêt en 2023 avec la fin des Fiesta et Focus. Les Puma et Kuga font toutefois mieux que résister avec une croissance supérieure au marché.
A une autre époque, devant l’érosion des ventes et une difficulté certaine à s’adapter au marché local, Chevrolet avait tout simplement jeté l’éponge, et GM avait au passage coulé Saab. Mais l’autre américain, Ford, s’accroche. Et avec seulement 2 modèles, il est urgent d’attendre pour le constructeur dirigé par un Jim Farley qui semble actuellement plus préoccupé par les affaires américaines.
Le Puma tient la barraque Ford
Ford tente de se maintenir en Europe en faisant pour l’instant du “bricolage” du côté des électriques. Un Mustang Mach-E qui reprend vaguement la plateforme de la Focus et du Kuga, un Explorer (repoussé de quelques mois) qui doit son existence en partie à Volkswagen, et des nouveautés qui se font attendre, comme le prochain Puma à batteries qui reposera sur une base technique bel et bien fois 100 % Ford.
Le Puma, justement, parlons-en : avec 13 018 immatriculations sur les sept premiers mois de l’année en France, le SUV compact, qui joue des coudes avec les indétrônables Renault Captur, Peugeot 2008 et autre Toyota Yaris Cross, résiste du mieux qu’il peut. Mais ses ventes n’ont progressé que de 1,5 % alors que le marché est en hausse de 15 % sur la même période. Heureusement, le grand frère Kuga, plus rentable, a vu ses livraisons augmenter de 23 % (7 732 unités). Certes, la France n’est pas le premier marché de Ford en Europe, mais… heureusement que le Puma, best seller, n’est plus un coupé mais bien un SUV.