- J’ai aimé Ford Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak
- Je n’ai pas aimé Ford Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak
- Donc Ford Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak
En plein festival de Ronquières sous une pluie battante, le Ford Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak 2023 m’a sauvé plus d’une fois de l’emprise de la boue… je vous raconte…
Vous savez sans doute que j’ai peu d’accointances avec les SUV que j’accuse de tous les maux lorsqu’il s’agit de rendement énergétique, et plus encore pour les SUV électriques. Soit. Mais, je dois avouer que les pick-up échappent à ma vindicte tout simplement parce qu’ils ne font généralement pas semblant. Un pick-up est prévu pour être rude à la tâche et s’il y a à la base des engins «utilitaires» c’est bien eux. Leur châssis souvent basique mais rustique les rend solides, aptes à tous les affronts et tant pis si cela passe par un comportement routier à vide un peu délicat, surtout en mode propulsion. Il faut savoir ce qu’on veut. Pouvoir supporter 1 tonne dans sa benne ou attaquer un col de montagne en mode Lotus Elise ? A condition donc de ne pas se tromper sur leur vocation, ils jouent la carte de l’authenticité, sans faux fuyant, sans mauvais prétexte. Et ce Ford Ranger 2023 s’inscrit pleinement dans cette tendance.
J’ai aimé Ford Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak
Le Ford Ranger Wildtrak est en effet exempt des effets de dodelinements du châssis trop souvent observés ailleurs. Et ça, c’est tout à son honneur, tout comme sa capacité de filtrage, étonnante vu les capacité de remorquage (3500 kg) et d’emport dans la benne. Ford, pour le coup, a fait de l’excellent travail. Par défaut, cette version Wildtrak démarre toujours en mode propulsion : il faut enclencher soi-même la transmission intégrale, voire la gamme de rapports courts, à moins d’opter pour le mode automatique qui gère la transmission en fonction des besoins.
La position de conduite est excellente, l’intérieur plutôt cosy, le multimédia FordSync4 très performant et ergonomique et les espaces de rangement nombreux. En tout état de cause, sans avoir fait de tout-terrain extrême, ce Ranger nous a sauvé la mise plus d’une fois dans les prairies boueuses servant de parking lors du festival de Ronquières. Quelle tranquillité d’esprit que de pouvoir se garer à peu près n’importe où quand tout le monde autour de soi attendait parfois plusieurs heures un tracteur pour se désembourber. Le hasard du calendrier des voiture d’essai a cette fois fait des heureux…
Je n’ai pas aimé Ford Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak
Et puis, tant qu’on en est aux griefs, il en est un commun à tous les pick-up ou presque : une habitabilité arrière mesurée au vu de l’encombrement extérieur et surtout un dossier de banquette trop vertical pour se montrer réellement confortable. Autre point à surveiller : une consommation de 9,5 à 10 l/100 km.
Donc Ford Ranger 2.0 EcoBlue Wildtrak
On le sait ; depuis le changement de législation fiscale, les pick-up ont perdu beaucoup de leur intérêt auprès d’un public de particuliers qui, désormais, doit s’acquitter d’une taxation similaire à celle d’une voiture classique. Même les professionnels doivent justifier par leur profession le recours à un pick-up pour espérer une taxation allégée. Pour toute logique qu’elle soit, cette récente législation fait mal au Ford Ranger dans le sens où il était celui qui était sans doute l’un des plus aptes à concilier force de travail et civilité pour un usage quotidien ou familial. Mais cela ne doit pas masquer ses indéniables qualités, qu’il fait payer 44.750 € (HTVA), le prix d’une certaine polyvalence.