Pour fabriquer ses prototypes, Renault dispose d’une véritable usine miniature dans son Technocentre, en région parisienne. La marque lève un coin du voile sur cette installation d’ordinaire gardée secrète, et elle en profite pour donner un meilleur aperçu des lignes de sa future R5 électrique.
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En attendant le lancement prévu en 2024, Renault commence à révéler les coulisses de la conception de sa future R5 électrique. La marque en profite pour dévoiler quelques images de synthèse de la version de série.
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Avant de rejoindre les chaînes de Douai, dans le Nord de la France, en 2024, la future Renault 5 électrique a encore une longue phase de tests à effectuer. Le Losange ne doit pas seulement éprouver son comportement routier, sa capacité à résister aux climats extrêmes ou sa fiabilité. Il faut également qu’il vérifie tout le processus d’assemblage industriel. Mais la marque est heureusement très bien équipée pour cela. Au sein du Technocentre, son centre de recherche de Guyancourt, dans les Yvelines, on trouve en effet une véritable usine en réduction. Une installation qui n’avait jamais été montrée jusqu’ici, même si elle existe depuis 25 ans. Aujourd’hui, Renault accepte de montrer quelques clichés de cette manufacture pas comme les autres. Tout en révélant au passage quelques images déjà très parlantes de sa future R5.
L'esprit du concept de 2021 bien respecté
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Malgré un gabarit plus imposant, cette citadine gardera bien une silhouette évoquant la première R5, sortie il y a plus de cinquante ans.
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Contrairement aux photos espions que vous avez pu découvrir sur L’argus il y a quelques jours, la caisse de la citadine électrique se montre ici à nu, sans camouflage. Mais elle est aussi dépourvue de portes, de roues ou de peinture. Il faut donc faire un petit effort d’imagination pour « deviner » la mouture finale. Un résultat qui s’annonce très proche du concept-car présenté en 2021, avec une silhouette évoquant fortement la première Renault 5, née il y a plus de 50 ans. Pour aider à patienter jusqu’à la présentation du véhicule au printemps 2024, le constructeur dévoile en outre quelques images de synthèse de sa prochaine vedette. Sans tout montrer, elles confirment bien que les grandes lignes de l’étude de style sont conservées. Seuls quelques détails ont dû être retravaillés pour les besoins de la production de masse : rétroviseurs plus grands, poignées de portes moins discrètes, ajouts d’un essuie-glace arrière, d’une antenne ou d’une trappe de recharge à l’avant gauche, optiques simplifiées…
Un processus de production à valider
Les prototypes de la future Renault 5 sont assemblés au sein d'une véritable mini-usine dans le Technocentre, le centre de recherche du Losange, en région parisienne.
La caisse à nu de la citadine confirme encore une fois que la silhouette néo-rétro du concept sera respectée, même s'il faut faire un effort d’imagination. Renault
Pour valider le processus de fabrication du modèle de série, Renault l'applique déjà dans cette usine en réduction. Renault
L'ajustement des panneaux de carrosserie fait partie des points importants à vérifier. Renault
Sont ainsi traqués aux dixièmes de millimètres les jeux et les affleurements des modules de caisses et des pièces en provenance des fournisseurs, précise le service communication de Renault. Toute la partie logicielle, connectique et électronique est également testée.
Le but est ainsi d’optimiser tout ce qui a été travaillé en amont grâce à de puissants outils numériques. Déjà conformes au dessin du véhicule de série, ces premières Renault 5 électriques sont ensuite envoyées sur les routes européennes. Non sans avoir reçu au préalable un camouflage, afin de cacher l’apparence définitive. Mais lorsque le masque finira par tomber complètement, en 2024, ce ne sera pas une grande surprise. L’argus vous a même déjà révélé différents détails sur les motorisations, les batteries ou encore sur le prix de base, qui devrait débuter sous les 25 000 € sans déduire le bonus. N’hésitez donc pas à consulter l’article ci-dessous pour en savoir plus sur cette future vedette française.
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L'un des prototypes de la future R5 a déjà été surpris en Espagne sous un important camouflage.
L'argus
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