Dans une récente prise de parole, le Ministre des Entreprises et du Made in Italy, Adolfo Urso, a mis en lumière les répercussions potentiellement sous-évaluées de la fusion entre Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et PSA Groupe, désormais connue sous le nom de Stellantis. Cette union, qui s’est concrétisée il y a quatre ans, semble avoir laissé des traces significatives sur l’industrie automobile italienne, notamment en ce qui concerne les sites de production situés sur le territoire national.
Le Ministre a souligné que, suite à la fusion, les usines italiennes, autrefois réputées pour leur qualité et leur capacité de production, ont commencé à souffrir d’une réduction des investissements par le groupe. Cette diminution d’investissement se traduit par une situation difficile pour l’industrie, particulièrement en Italie où, contrairement aux sites français, les installations ont fortement ressenti l’impact de cette stratégie.
La conséquence directe de cette situation est évidente pour le secteur et a poussé le gouvernement actuel à entamer des discussions avec Stellantis. Ces discussions, bien qu’elles aient été marquées par des moments de tension, ont débuté au sein de la table ronde de l’industrie automobile avant de se poursuivre dans un cadre plus spécifique axé sur le groupe Stellantis, mis en place en décembre dernier.
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Le Ministre Urso a ainsi mis en évidence l‘urgence de la situation et l’importance de ces échanges avec Stellantis, qui sont cruciaux pour l’avenir de l’industrie automobile italienne. Les prochains jours pourraient être déterminants, alors que le gouvernement et Stellantis continuent de négocier pour trouver des solutions viables afin de soutenir l’emploi et la production dans le secteur automobile en Italie.
