L’usine Alstom de Montoir-de-Bretagne (illustration)
La cour de justice de l’Etat de Sao Paulo au Brésil a ordonné à six personnes, à l’époque responsables de la société gestionnaire du métro, et à sept entreprises impliquées dans le projet de payer une amende collective de 240 millions de réais (44,8 millions d’euros), estimant que leur “faute administrative” avait conduit à l’effondrement.
La décision, qui peut faire l’objet d’un appel, interdit également aux responsables condamnés de travailler dans le secteur public et aux entreprises mises en cause de contracter des marchés publics au Brésil pendant cinq ans.
La route engloutie dans un gouffre
Sept personnes ont alors été tuées et plus de 90 bâtiments de la zone ont dû être démolis ou condamnés.
Malgré des signes de faiblesse structurelle sur le site du tunnel, “le forage a été effectué à un endroit déjà fragile, et les structures de soutien nécessaires n’ont pas été immédiatement installées”, a écrit le juge Marcos de Lima Porta dans son jugement, publié vendredi.
Parmi les autres entreprises sanctionnées figurent les géants brésiliens de la construction et de l’ingénierie OAS (aujourd’hui Grupo Metha), Queiroz Galvao, Camargo Correa et CBPO, une filiale d’Odebrecht (aujourd’hui Novonor).