Pour l’heure, les 1 300 employés de l’usine Koniambo Nickel SAS conservent leur poste et les fours restent chauds.
Mauvais rendements, hausse des coûts de l’énergie, forte concurrence étrangère… L’usine KNS, projet phare du rééquilibrage économique entre les provinces Nord et Sud de Nouvelle-Calédonie, compte 14 milliards d’euros de dettes. Une perte financière qui n’est tout simplement pas viable pour Glencore, qui détient l’usine à 49%, le reste étant détenu par la province Nord de l’archipel français du Pacifique.
Pour l’heure, les 1 300 employés conservent leur poste et les fours restent chauds. Il faut maintenant trouver un repreneur. Le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire s’est dit prêt à accompagner les recherches. La fermeture des trois usines serait synonyme de crise sociale majeure dans l’archipel, où le secteur du nickel est de loin le premier employeur privé.