Bugatti a présenté une version à nu de sa Bolide, une hypercar développée pour répondre aux exigences de la FIA pour les 24 Heures du Mans.
Seuls 40 exemplaires de la Bugatti Bolide sont prévus. Toutefois, la voiture ne sera jamais homologuée pour la route. Alors, quitte à se concentrer sur le circuit, autant pousser la logique jusqu’au bout. C’est précisément ce qu’a fait Bugatti avec sa Bolide. Elle l’a développée en suivant les spécifications des catégories LMH et LMDh pour les 24 Heures du Mans.
Un monocoque en fibre de carbone pour répondre aux exigences de la FIA
Pour être homologuée par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), Bugatti a équipé la Bolide d’un monocoque en fibre de carbone. Selon le constructeur, ce monocoque a été construit en utilisant des composites en fibre de carbone de la plus haute qualité « normalement utilisée uniquement dans les voitures de course de Formule 1 et du Mans ».
« Si c’est comparable, ce n’est plus Bugatti »
Dans son communiqué, Bugatti a aussi dévoilé plusieurs détails de la construction de l’hypercar. Premier détail d’importance : le constructeur ne s’est pas contenté de reconditionner le châssis de la Chiron pour créer son Bolide. « Si c’est comparable, ce n’est plus Bugatti », a souligné la marque. En d’autres termes, il n’est pas dans sa culture d’utiliser des configurations déjà existantes pour créer une nouvelle voiture.
Par ailleurs, elle est équipée d’un moteur V8 de 8,0 litres, lequel développe pas moins de 1 578 chevaux. En dépit du fait que cette hypercar répond aux critères d’homologation de la FIA pour les courses LMD et LMDh du Mans, il est peu probable qu’elle participe à ces courses. Il est toutefois envisageable, ou du moins souhaitable, que Bugatti se base sur cette voiture pour en tirer une hypercar capable de concourir au Mans.