Par Thomas Verbrugghe
La marque, qui avait choisi de photographier sa Bugatti Chiron Profilée sur une piste cyclable parisienne vient d’être épinglée par un jury de déontologie publicitaire. Elle a tout simplement retiré des réseaux les photos litigieuses.
La mairie de Paris n’avait pas manqué de réagir le 1er février dernier, car la marque n’avait pas d’autorisation. « Bloquer une piste cyclable pour faire la pub d’un véhicule qui consomme 41L/100 en ville avec un bilan carbone désastreux… Le cynisme de ces pubards est sans limite », dénonçait David Belliard (ndlr : tweet supprimé depuis par l’auteur), adjoint d’Anne Hidalgo en charge des mobilités.
Bugatti a tort et le reconnaît
Mais Bugatti est bien en tort. C’est un jury de déontologie publicitaire qui a été saisi, de quatre plaintes, et qui a rendu son verdict il y a quelques jours. Les règles du code de la route n’ont été, selon lui, pas été respectées lors de la mise en scène de l’auto.
« Aucun usager en danger »
Après avoir pris connaissance de la décision, Bugatti a choisi de retirer les trois photos mises en cause de ses réseaux sociaux et dans sa communication interne. « La société Bugatti […] n’a jamais eu l’intention d’encourager les usagers automobiles à adopter une conduite dangereuse et à enfreindre le code de la route. »
Et la marque d’avancer ses arguments. « Les photographies ont été réalisées tard dans la nuit et aucun usager vulnérable n’a été mis en danger pendant toute la durée de la séance photo. »
Pour rappel, la Bugatti Chiron Profilée a été vendue pour 9 792 500 d’euros et est devenue ainsi la voiture neuve la plus chère jamais vendue aux enchères.