Le groupe GCK, situé en Savoie, a reçu la toute première homologation pour un bus rétrofité à l’hydrogène.
Et cela peut vite devenir extrêmement coûteux : nous parlons de dossiers à six chiffres pour un seul modèle. Cette homologation est cruciale pour, par la suite, vendre des rétrofit en série. C’est ce que compte faire le groupe GCK, à la tête duquel nous trouvons Guerlain Chicherit, le pilote qui a décidément multiplié les entreprises, entre sport automobile et nouvelles mobilités. GCK Mobility s’occupe justement des transformations de véhicules et selon son service de communication, il s’agirait d’une première mondiale : la conversion d’un bus, rétrofité à l’hydrogène.
Un bus moins polluant à l’usage
Dans son fief savoyard, GCK dispose de compétences lui permettant de convertir des véhicules avec une transformation à batteries ou à pile à combustible. Dameuses, bus, GCK s’attaque à tout type d’engins, hors véhicules légers. Un site plus grand situé du côté de Clermont Ferrand a été inauguré et permet au groupe de produire ses véhicules rétrofités.
Justement, la conversion d’un Iveco Crossway NF 80 est une première mondiale puisque selon l’entreprise française et l’Etat, jamais aucun bus dans le monde n’a été rétrofité à l’hydrogène et validé par les autorités. Pour cette occasion, le ministre de la Transition écologique avait fait le déplacement en remettant le précieux sésame : le certificat d’homologation qui permet à ce bus de rouler, et surtout à GCK de produire en série le kit pour convertir et vendre des bus ayant troqué leur bloc diesel contre une pile, fournie par le voisin Symbio (situé en région lyonnaise). La société a déjà remporté un contrat de 50 autocars rétrofités pour la région Auvergne-Rhône-Alpes.
La fiche technique du bus rétrofité
- Puissance max. : 350 kW max / 260 kW nominal
- Autonomie : jusqu’à 500 km
- Batterie : NMC, 84 kWh
- Réservoirs à hydrogène : 38 kg
Notez cet article Publié le 28/02/2024 à 16:11 Véhicules d’occasion