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Et maintenant, l'Italie demande à l'Europe d'autoriser les biocarburants après 2035

Après l’Allemagne et le carburant synthétique, voilà cette fois l’Italie qui demande à la Commission européenne d’autoriser après 2035 la vente de véhicules thermiques neufs fonctionnant aux biocarburants

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Un Ford Kuga fonctionnant à l’éthanol E85.

Maintenant que la Commission européenne a laissé ouverte la porte d’une dérogation pour les carburants synthétiques après la date fatidique de 2035, qui devait normalement sonner le glas des voitures thermiques neuves, il n’y avait plus de raison pour que les autres membres mécontents au sein de l’Europe ne viennent mettre aussi leurs grains de sel. Vivement opposée elle aussi à ces mesures d’interdiction de la vente de voitures neuves thermiques, l’Italie vient de demander formellement aux parlementaires européens d’autoriser les autos fonctionnant avec des biocarburants après 2035.

D’après les journalistes de Reuters, le ministère des Transports d’Italie a en effet envoyé une lettre le 21 mars dernier à la Commission européenne sur le sujet, pour l’instant restée sans réponse. Nos voisins transalpins espèrent ainsi que les parlementaires iront plus loin que la simple acceptation du carburant synthétique, seul carburant permettant une neutralité totale en CO2 de par son procédé de fabrication. Dérivés de composés végétaux, ces biocarburants produisent du CO2 mais dans des proportions plus faibles que les carburants fossiles classiques.

Retour au point de départ ?

Pour rappel, en 2022 dans les négociations sur les modalités de cette interdiction de vente des voitures thermiques neuves en 2035, il était déjà question d’autoriser les carburants synthétiques, les biocarburants et même potentiellement les véhicules hybrides rechargeables. Des dérogations qui ont été oubliées dans la version finale du projet validé par la Commission Environnement il y a quelques jours, et qui pourraient donc revenir en partie pour parvenir à un accord définitif. Pour rappel, il y a  huit pays opposés au texte tel qu’il a été voté par la Commission Environnement au mois de février dernier.

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