Après l’Allemagne et le carburant synthétique, voilà cette fois l’Italie qui demande à la Commission européenne d’autoriser après 2035 la vente de véhicules thermiques neufs fonctionnant aux biocarburants
Un Ford Kuga fonctionnant à l’éthanol E85.
Maintenant que la Commission européenne a laissé ouverte la porte d’une dérogation pour les carburants synthétiques après la date fatidique de 2035, qui devait normalement sonner le glas des voitures thermiques neuves, il n’y avait plus de raison pour que les autres membres mécontents au sein de l’Europe ne viennent mettre aussi leurs grains de sel. Vivement opposée elle aussi à ces mesures d’interdiction de la vente de voitures neuves thermiques, l’Italie vient de demander formellement aux parlementaires européens d’autoriser les autos fonctionnant avec des biocarburants après 2035.
Retour au point de départ ?
Pour rappel, en 2022 dans les négociations sur les modalités de cette interdiction de vente des voitures thermiques neuves en 2035, il était déjà question d’autoriser les carburants synthétiques, les biocarburants et même potentiellement les véhicules hybrides rechargeables. Des dérogations qui ont été oubliées dans la version finale du projet validé par la Commission Environnement il y a quelques jours, et qui pourraient donc revenir en partie pour parvenir à un accord définitif. Pour rappel, il y a huit pays opposés au texte tel qu’il a été voté par la Commission Environnement au mois de février dernier.