Une familiale pragmatique et économique
La Ford Focus est une berline familiale très appréciée sur le marché de l’occasion.
Sa troisième génération présentait une gamme de motorisations très large.
Crédit photo : Ford 
Elle est réputée pour sa fiabilité générale, sauf sur les blocs essence 1.6 Ti-VCT déjà anciens.
Son nom fera bientôt partie du passé, alors que la Focus reste une référence parmi les berlines familiales compactes en Europe. La troisième génération (2011-2018) profite d’une gamme de motorisations très large, qui peut s’échanger à prix mini sur le marché de l’occasion.
Elle assure depuis sa première génération en 1998 le rôle de familiale compacte chez Ford. La Focus remplaçait à l’époque la mythique Escort, avec une carrosserie monovolume plus dans l’ère du temps, signée Claude Lobo. C’était autrefois une sacrée success-story chez Ford, qui fut élue Voiture de l’Année en 1999 ! Depuis, elle s’est déclinée en plusieurs générations en 2004, 2010 et enfin 2018. C’est un modèle apprécié pour son pragmatisme et son aspect économique, qui existait par le passé aussi bien en berline 4 ou 5 portes qu’en break 5 portes. La troisième génération dont nous vous parlons aujourd’hui est réputée pour sa fiabilité et proposait une large gamme de motorisations. En occasion elle affiche aujourd’hui des tarifs très alléchants par rapport aux Volkswagen Golf ou Peugeot 308 concurrentes…
Une gamme pour tous les usages
Cette génération était proposée en motorisation essence ou diesel. Sa grande nouveauté était l’introduction du nouveau bloc essence maison de Ford : le 1.0L Ecoboost, proposé en variante de 100 ou 125 chevaux. Il secondait les blocs d’ancienne génération réputés plus gourmands : le 1.6L Ti-VCT de 105 ou 125 chevaux. Ce dernier était livré avec une boîte Powershift de série. En diesel, on retrouvait en entrée de gamme le 1.6L TDCi de 95 ou 115 chevaux, secondé par le plus puissant 2.0L TDCi de 140 chevaux. À noter que cette génération a également eu droit à des versions plus sportives ! Les fameuses ST et leurs blocs 2.0L de 250 chevaux en essence et 2.0L TDCi de 185 chevaux en diesel. La plus radicale RS embarquait un 2.3L de 350 chevaux, qui envoyait son couple aux quatre roues ! La Focus troisième du nom est réputée pour sa fiabilité, l’essentiel des défaillances concernant les blocs 1.6 Ti-VCT, qui ont été remplacés par un nouveau bloc 1.5L lors du restylage.
Ses problèmes les plus fréquents
- Refroidissement : Certains 1.0 EcoBoost ont souffert, jusqu’à la casse, de défaillances de ce système. Les cas les plus précoces sont survenus dès 25 000 km. Il faut alors, naturellement, faire jouer la garantie contre les vices cachés.
- Injecteurs : Une poignée d’entre eux se sont grippés sur le 1.6 TDCi, nécessitant leur remplacement.
- Volant moteur : C’est, là encore, le 1.6 TDCi qui est concerné. Les premiers signes de patinage peuvent apparaître dès 40 000 km.
- Embrayage : Toujours sur le 1.6 TDCi, mais également sur le 1.0 EcoBoost, on relève fréquemment une usure précoce, qui apparaît parfois dès 40 000 km.
- Carrosserie : Hormis quelques légères différences de teinte entre les éléments métalliques et ceux en plastique (boucliers), rien à signaler.
- Habitacle : Les matériaux sont assez cheap, y compris sur la partie supérieure de la planche de bord. Quant aux ajustages, ils sont corrects, sans plus.
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