L'hypercar subit des tests de haute intensité sur divers circuits.
Cela fera trois ans en octobre que Bugatti a dévoilé la Bolide pour la première fois. Nous sommes dorénavant plus proches que jamais de son lancement alors que la marque continue de tester les packages aérodynamiques pour le modèle et finalise la voiture de série. Les livraisons commenceront en 2024, mais l’hypercar vient de faire sa première apparition publique aux 24 Heures du Mans de cette année, le samedi après-midi avec Andy Wallace, vainqueur du Mans 1988, au volant. Wallace est d’ailleurs un pilote Bugatti officiel.
Un prix à la hauteur des performances à venir
La Bolide de production va générer près de trois tonnes d’appui aérodynamique et va atteindre jusqu’à 2,5 G de force latérale, grâce à son ensemble aérodynamique. A l’avant, le séparateur comprime l’air, puis se dilate sous le diffuseur pour créer un effet d’aspiration qui tire la Bolide vers le sol. Des rideaux d’air uniques devant les roues avant dirigent l’air autour de la voiture, réduisant la traînée globale. Bugatti a même conçu les rétroviseurs extérieurs pour détourner l’air vers les refroidisseurs pour une efficacité maximale.
Les coureurs pourront ajuster le package aérodynamique pour trouver le bon équilibre entre l’appui et la traînée. Cela inclut les ailerons arrière qui peuvent être configurés pour répondre aux caractéristiques uniques de chaque piste. La conception axée sur la piste est la raison pour laquelle Bugatti a incorporé un rétroviseur physique, qui permet aux conducteurs de mieux estimer les distances avec les voitures derrière eux.
Le moteur W16 (voir ci-dessus) de 8,0 litres à quatre turbocompresseurs de la Bolide développe 1 578 chevaux et 1 600 Nm de couple, pour un poids estimé à 1,65 tonne.
La Bolide va encore subir quelques changements avant d’arriver entre les mains des clients. Les livraisons commenceront l’année prochaine et Bugatti ne compter fabriquer que 40 châssis réservées à la piste. Chacun d’entre eux coûtera 4 millions d’euros minimum.
