Une familiale pas exemptée de défauts
La Peugeot 308 de seconde génération a été lancée en 2013
Elle ringardisait sa prédécesseure avec un style bien plus agressif.
Crédit photo: Peugeot
Comme sur sa petite sœur 208, elle introduisait le célèbre tableau de bord i-Cockpit.
Elle a été disponible avec une large palette de motorisations, en essence ou diesel.
Crédit photo: Peugeot
Plusieurs défauts mécaniques ont été signalés, notamment sur le tristement célèbre 1.2 Puretech.
Les diesel et notamment BlueHDi n’étaient pas exemptés.
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La seconde génération de Peugeot 308 a été commercialisée de 2013 à 2021. Que vaut-elle sur le plan des motorisations et de la fiabilité ?
En 2013, Peugeot lève le voile sur la seconde génération de sa familiale compacte 308. Exit les projecteurs en banane, les formes adoucies, la silhouette un peu morne. La marque au lion se dote d’un nouveau style en ce début des années 2010. Déjà introduit sur la 208 un an plus tôt, en 2012. La 308 seconde du nom affiche un caractère bien plus trempé que sa devancière. Sa silhouette fait la part belle aux formes agressives, à la géométrie des traits, à l’agressivité du regard. Les projecteurs se veulent perçants. Les feux arrière reprennent le fameux « coup de griffe », déjà vu sur la berline 508. À bord, Peugeot introduit sa dernière nouveauté maison : le célèbre i-Cockpit. Avec un volant étrangement de petit diamètre, et des compteurs conducteur situés en hauteur. Son offre de motorisation est à son lancement, très riche.
Une large gamme de motorisations
En essence, l’entrée de gamme est assurée par bloc 1.2 Puretech de 110 chevaux. Il est aussi disponible en variante de 130 chevaux, qui peut être associée à la boîte de vitesses à double embrayage maison de PSA, l’EAT8. Le reste de la gamme essence est assuré par un bloc plus ancien, un 1.6 THP. Ce quatre cylindres se décline en trois niveaux de puissance : 125 chevaux, 155 chevaux, voire 205 chevaux. La version sportive GTi, a quant à elle droit au 1.6 THP de 270 chevaux. En diesel elle est aussi bien lotie. Le 1.6 HDi d’entrée de gamme délivre 92, 100, 115 ou 120 chevaux au choix. Il est complété au sommet de la gamme par un bloc 2.0 HDi. Il délivre deux niveaux de puissance : 150 ou 180 chevaux. Que peut-on dire sur ces différents moteurs, et sur la fiabilité de cette 308 II d’une manière générale ?
Ses problèmes les plus fréquents :
- 2 Puretech : Peugeot avait organisé un rappel portant sur l’état de la courroie de distribution des modèles équipés de cette motorisation. Renseignez-vous avant d’acheter, savoir si la voiture en question a bel et bien été contrôlée.
- Chaîne de distribution : Sur les blocs essence 1.6 THP elle peut se révéler bruyante au fil du temps, mais aucun cas de casse n’a été remonté.
- Embrayage : Sur les blocs diesel HDi, la butée d’embrayage peut s’avérer défectueuse avant même les 80 000 kilomètres, ce qui implique son remplacement.
- Climatisation : Quelques propriétaires ont remonté des cas de pannes ou des manques d’efficacité.
- Réservoir AdBlue : C’est un fléau bien connu des propriétaires des versions BlueHDi : le réservoir d’AdBlue peut se déformer anormalement et sa pompe AdBlue peut tomber en panne.
- Carrosserie : C’est plus calme sur ce plan-là, car la 308 présente bien, mais certaines pièces peuvent au fil du temps se corroder ou se désagréger.
- Habitacle : L’ensemble est de qualité et plutôt bien fini, à l’exception du plastique utilisé pour la console centrale dont les matériaux déçoivent.
